
Nucléaire iranien : Trump se bat pour empêcher Téhéran d'acquérir l'arme atomique, de nouvelles discussions à Rome !
2025-04-19
Auteur: Jean
Des négociations cruciales à Rome ce samedi
Ce samedi, l'Iran et les États-Unis se retrouveront à Rome pour une session décisive concernant le programme nucléaire de Téhéran, dans l'espoir de forger un nouvel accord. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, et Steve Witkoff, l'émissaire de Donald Trump pour le Proche-Orient, échangeront via un intermédiaire omanais.
Une avancée jugée constructive
Les récentes discussions entre émissaires iraniens et américains à Oman ont été qualifiées de constructives par les deux parties. Ce contexte optimiste contraste avec les attentes mesurées de Téhéran concernant un accord rapide, après que certains responsables ont évoqué la possibilité d'une levée imminente des sanctions.
Un avenir incertain selon Téhéran
Arrivant de Moscou, où il avait rencontré son homologue russe Sergei Lavrov, Araqchi a fait état d’une potentiel accord lors d'une conférence de presse, à condition que les États-Unis ne présentent pas d'exigences jugées irréalistes.
L'ombre du retrait américain de 2018
Donald Trump, lors de quelques déclarations, a réaffirmé son intention de "protéger" le monde en empêchant l'Iran de devenir une puissance nucléaire. En effet, le président américain a mis un terme au pacte nucléaire historique de 2015, allant jusqu'à rétablir des sanctions qui pèsent lourdement sur le régime iranien.
L'Iran face aux limites imposées
Depuis le retrait des États-Unis, l'Iran a franchi plusieurs lignes rouges de l'accord, augmentant ses activités d'enrichissement d'uranium malgré ses promesses de n'avoir qu'un programme pacifique. Bien qu'il se déclare prêt à accepter certaines limites, Téhéran exige des garanties solides des États-Unis pour éviter un nouveau retrait.
Les lignes rouges de Téhéran clairement établies
Un responsable iranien a clairement indiqué que l'Iran ne détruirait pas ses centrifugeuses pour l'enrichissement d'uranium, ni n'accepterait de réduire ses stocks en dessous des niveaux fixés par l'accord de 2015. De plus, Téhéran refuse également de discuter de son programme de missiles balistiques, considéré comme en dehors des domaines de négociation nucléaire.
Vers une diplomatie délicate et tendue
Face à la menace persistante de frappes possibles d'un président Trump déterminé, l'Iran aborde ces négociations avec prudence. Les enjeux sont au plus haut, tant pour la sécurité de la région que pour l'équilibre géopolitique mondial.