Nation

Novembre : Le Premier ministre Michel Barnier confirme la pérennité du 11-Novembre malgré les débats sur les jours fériés

2024-11-11

Auteur: Emma

Le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a récemment été au cœur d'une controverse en évoquant l'éventualité de supprimer un deuxième jour férié. Lors d'une discussion parlementaire le mardi 28 octobre, il a déclaré que cette proposition "allait dans le bon sens". En réponse aux interrogations autour de cette possibilité, Michel Barnier, Premier ministre, s'est exprimé le lundi lors des commémorations du 11-Novembre.

Avec beaucoup de préoccupation, Barnier a souhaité rassurer la population. "Ce 11-Novembre est un jour férié auquel nous tenons profondément", a-t-il affirmé depuis la ville de Meaux, en Seine-et-Marne. Ses propos ont été prononcés en présence de Jean-François Copé, maire de Meaux, qui avait précédemment exprimé son soutien à la suppression de ce jour férié dans une interview sur France Inter. Copé avait dit : "Il n’existe pas de bon jour férié à supprimer. La commémoration du 11-Novembre ne nécessite pas un jour férié, ou cela signifierait que 65 millions de Français devraient se rendre aux monuments aux morts chaque année."

Laurent Saint-Martin a poursuivi, arguant que cette option pourrait satisfaire l'idée de travailler davantage pour contribuer à l'effort de redressement du pays. “Tout ce qui montre que nous pouvons faire plus pour notre nation est une bonne démarche”, a-t-il exprimé. Néanmoins, il a évité d'identifier un jour spécifique, insistant sur la nécessité de flexibilité.

Bien que Michel Barnier ait laissé entendre qu'il n'était pas question du 11-Novembre, il n'a pas totalement écarté le débat autour de la suppression d'un autre jour férié pour favoriser une journée de solidarité. Cela soulève des interrogations sur les valeurs de la nation et sur la manière dont nous honorons notre histoire. Alors que cette discussion fait rage, que va devenir notre calendrier férié ? L'affaire est à suivre de près… Une question se pose : que gagnerions-nous vraiment à sacrifier ces moments de réflexion collective ?