La saga tumultueuse entre Nestlé et la France continue de faire des vagues. Après les pizzas Buitoni contaminées et le scandale des eaux minérales Vittel et Perrier, voilà que Laurent Freixe, le directeur français de cette multinationale suisse, se retrouve au cœur d'un nouvel affrontement médiatique.

Le 1er septembre, Nestlé, le géant de l’agroalimentaire avec des marques emblématiques telles que Purina, KitKat et Nescafé, a annoncé le licenciement immédiat de Freixe. La raison ? Une "relation amoureuse non déclarée" avec une subordonnée directe, une violation du code de conduite de l’entreprise. À peine un an après son arrivée, il est remplacé par Philipp Navratil, un vétéran de Nestlé connu pour son rôle à la tête de Nespresso.

Paul Bulcke, le président du conseil d’administration, a tenu à rassurer le personnel : "Nous ne dévions pas de notre stratégie et nous maintiendrons nos performances." Mais cet événement fait écho à un phénomène de plus en plus préoccupant : les dirigeants d'entreprise prennent conscience que, entre le Capitole et la roche Tarpéienne, les relations personnelles peuvent mener à des chutes vertigineuses.

D'ailleurs, cet été, les réseaux sociaux se sont moqués d'un patron d'entreprise américain filmé dans une situation compromettante avec sa DRH lors d'un concert, rappelant à tous que les liaisons secrètes au travail peuvent rapidement devenir explosives. Ces mésaventures nous rappellent que la vie professionnelle peut nous surprendre, et pas toujours de manière agréable.