L'année 2026 pourrait bien marquer un tournant historique pour Paris, avec une possible alternance après 25 ans de domination socialiste, alliée aux écologistes et communistes. La maire sortante, Anne Hidalgo, a décidé de ne pas se représenter, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle dynamique politique. La plus grande rivale d'Hidalgo, Rachida Dati, pourrait bien s'imposer comme la future mairesse de la capitale.

D'après une récente enquête Ifop-Fiducial pour Le Figaro et Sud Radio, Rachida Dati, actuelle ministre de la Culture, pourrait obtenir entre 35 % et 37 % des intentions de vote au premier tour, si elle mène une liste unifiée rassemblant le bloc central - Renaissance, Les Républicains, MoDem et Horizons. Cela représente une somme significative des résultats de la maire du 7e arrondissement, qui a mené une campagne dynamique en 2020, ainsi que de la candidate macroniste Agnès Buzyn.

Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop, souligne que « Rachida Dati parvient à fédérer un large éventail de soutiens au sein du centre et de la droite parisienne ». En tant que candidate unique du bloc central, Dati pourrait surpasser les résultats de l'ancien Premier ministre et obtenir un score encourageant pour cette élection cruciale.

Cette compétition se déroulera dans un contexte où la gauche est plus que jamais divisée, incapable de s'unir face aux défis politiques contemporains, tout en étant fragilisée par des critiques sur sa gestion des affaires parisiennes ces dernières années. Les attentes des parisiens évoluent, et les thèmes comme la sécurité, le logement ou encore la transition écologique seront au cœur des débats.

La question demeure : Paris est-elle prête à tourner la page et à embrasser une nouvelle ère sous la direction de Rachida Dati, ou la gauche parviendra-t-elle à se ressaisir et à faire entendre sa voix ? Les prochaines semaines s'annoncent décisives.