
Mort d'Émile : Le père Claude Gilliot, le prêtre qui avait baptisé le petit garçon, s'éteint dans un contexte troublant
2025-03-25
Auteur: Sophie
L'affaire tragique du petit Émile Soleil a pris une tournure inattendue le mardi 25 mars 2024. Ses grands-parents, disparus avec lui en juillet 2023 alors qu'ils étaient en vacances, ainsi que deux de leurs enfants adultes, ont été placés en garde à vue à Marseille. Les enquêteurs les interrogent pour des accusations d'homicide volontaire et de recel de cadavre.
Dans un développement lié, l'archevêque d'Aix-en-Provence et Arles, Mgr Christian Delarbre, a révélé dans un communiqué le décès du père Claude Gilliot, qui avait baptisé Émile avant sa disparition. Ce prêtre de 85 ans, reconnu pour son savoir en tant qu'islamologue et professeur émérite à l'université d'Aix-Marseille, a quitté ce monde le 15 mars. Son décès a suscité une onde de choc au sein de la communauté locale.
Une lettre d'adieu troublante
Selon les informations rapportées par Paris Match, le père Claude aurait mis fin à ses jours dans sa résidence d'Aix-en-Provence, laissant une lettre pleine d'émotion à sa sœur. Dans cette lettre, il exprime sa colère envers la famille d'Émile, affirmant : « J’en veux énormément à la famille du petit Émile, parce que je pense que tout est parti d’eux ». Ces mots révèlent une rupture tragique entre le prêtre et ceux qu'il connaissait autrefois bien.
La relation entre le père Gilliot et la famille du garçon avait été cordial, mais cette amitié s'est fragilisée dans le sillage de la disparition du garçon et de l'effervescence médiatique qui s'en est suivie. D’après des sources proches, des tensions avaient surgi après qu'une photo du petit Émile, envoyée à la presse, ait été attribuée au prêtre.
Récents événements bouleversants
Conformément à des rapports, la famille d'Émile avait cessé d'assister aux services religieux du père Gilliot, ce qui a mené à son exclusion par l'archevêché, sans qu'aucune proposition de conciliation ne soit émise. Selon des informations médicales et des témoins, le prêtre aurait pris une grande quantité de médicaments avant de s'éteindre. Sa dernière lettre évoque aussi une spiritualité profonde, affirmant : « L’amour seul compte. Annoncez l’Évangile. Dieu est bon et miséricordieux, ô doux Jésus, doux et humble de cœur. »
À ce jour, l'archevêché n'a émis aucune information corroborant des soupçons quant à la nature suspecte de son décès. En attendant, les enquêtes sur le sort tragique d'Émile Soleil continuent, avec des implications judiciaires qui commencent à se complexifier, plongeant toute une communauté dans une atmosphère de choc et de désespoir.