
« Monsieur Bayrou, c’est un véritable scandale ! » : Le combat acharné de Françoise Gullung, lanceuse d’alerte et professeure de mathématiques
2025-03-27
Auteur: Léa
Dans la région, le nom de Bétarram suscité des réactions mitigées apparait non seulement comme une "boîte à claques" mais aussi comme le symbole d’un système éducatif en crise. C'est en 1994 que le directeur de l’établissement a pris la décision stratégique de recruter Françoise Gullung, une professeure de mathématiques récemment formée aux responsabilités de direction. Le projet original prévoyait qu’elle devienne rapidement adjointe mais, hélas, les événements ont pris une tournure inattendue.
Comme elle l’a relaté lors de son témoignage devant la commission d’enquête parlementaire le 26 mars dernier, Françoise Gullung, âgée d’une soixantaine d’années et connue pour son franc-parler, a vu sa carrière basculer. En quelques semaines, elle est devenue une figure de proue, une lanceuse d’alerte qui a osé dénoncer les abus au sein de l’établissement. Mais au lieu de trouver du soutien, elle a été la cible de représailles, accusée de troubler l’ordre établi et de vouloir briser le silence pesant qui régnait sur les dysfonctionnements de l'école.
Élisabeth Bayrou, femme influente et proche du ministre, a été citée dans ce contexte. Elle semble avoir joué un rôle crucial en tant que "faire-valoir" dans cette histoire tumultueuse.
Au cours de son intervention, Françoise Gullung a détaillé des témoignages troublants d'élèves décrivant une ambiance de classe morose et fatiguée. Certains élèves, visiblement épuisés, ont même avoué s’endormir en plein cours, expliquant qu’ils avaient vécu des nuits difficiles à l’internat. Selon leurs récits, des incidents désastreux ont eu lieu, accompagnés de cris et de cris de réprimandes issus des surveillants, ce qui a contribué à créer un climat de peur. Il a été rapporté que de jeunes élèves, pour des infractions mineures, ont été contraints de rester des heures immobiles, au lieu de bénéficier du sommeil dont ils avaient cruellement besoin. Ces pratiques questionnent directement le bien-être des enfants au sein de l'établissement et l'éthique de leur prise en charge.