Mitsubishi : L'alliance stratégique qui fait trembler Honda et Nissan !
2025-01-25
Auteur: Michel
Mitsubishi pourrait bien décliner l’alliance en cours entre Honda et Nissan afin de préserver son indépendance et de se lancer dans un partenariat juteux avec Renault!
Actuellement, Mitsubishi hésite à se joindre au projet de fusion entre Honda et Nissan, malgré une collaboration existante avec ces marques sur des projets d'innovation, notamment dans le secteur des véhicules électriques. Cette réticence est motivée par la peur d'être éclipsée par ces deux géants de l'automobile, au risque de perdre son identité et son influence sur le marché.
Pour donner un aperçu de la situation, en 2023, Honda a lancé 4,2 millions de véhicules, tandis que Nissan en a commercialisé 3,5 millions. En revanche, Mitsubishi n’a produit qu’un peu plus d’un million d’unités, plaçant la marque en pole position pour une préoccupante désavantage. Il est à noter qu’une grande partie de cette production n’est pas entièrement indépendante, car des volets de la technologie Renault sont déjà intégrés dans les modèles Mitsubishi. Cela a permis l’émergence de la Mitsubishi ASX, un SUV qui partage de nombreuses caractéristiques avec le Renault Captur, mais affiché à un prix souvent plus élevé que son équivalent français. De plus, l'introduction récente de la Colt, une citadine inspirée de la Renault Clio redesignée, souligne cette imbriquée coopération. Et ce n'est pas tout! Un projet ambitieux pour un modèle Scenic spécifiquement adapté à la marque Mitsubishi est également en préparation.
Cependant, une alliance avec Honda et Nissan ne garantirait pas à Mitsubishi le même niveau d'accès à des technologies innovantes et pourrait réduire encore plus son influence sur le marché, un risque que la société n’est manifestement pas prête à prendre. Bien que Nissan demeure son actionnaire principal, sa participation a été réduite à 24 % après le rachat d'actions par Mitsubishi en novembre dernier. Cela montre un désir croissant d'autonomie en vue de l'avenir.
La solution la plus perspicace pourrait résider dans un renforcement de la coopération avec Renault. Une telle stratégie permettrait à Mitsubishi de maintenir sa compétitivité tant sur les marchés européens qu'asiatiques, lui permettant d'augmenter son éventail de produits.
Pour l’instant, Mitsubishi n’a pas officiellement déterminé sa position. Elle examine attentivement ses options tout en insistant sur le fait que les rumeurs concernant sa participation à la fusion Honda-Nissan demeurent infondées. Si Mitsubishi décide finalement de ne pas s'engager dans cette voie, elle continuera probablement à explorer ses collaborations actuelles, notamment avec Renault, tout en visant des marchés de niche. La décision finale devrait être prise d’ici la fin janvier, et le monde de l'automobile attend avec impatience le choix stratégique de Mitsubishi qui pourrait redéfinir les alliances dans l’industrie.