Le 27 septembre, plus de 2 800 personnes se sont réunies pour les obsèques de Philippine, une étudiante de 19 ans tragiquement retrouvée morte dans le bois de Boulogne à Paris. La cérémonie s'est déroulée à la cathédrale Saint-Louis à Versailles, où 1 800 personnes étaient présentes à l'intérieur, tandis qu'environ 1 000 autres ont écouté la messe depuis le parvis.

Ce meurtre odieux a suscité une onde de choc à travers toute la France, provoquant un débat intense sur le parcours criminel du suspect principal, un Marocain de 22 ans, qui avait déjà purgé une peine de prison pour des faits de viol. Ce dernier était actuellement en instance d'expulsion, ce qui a soulevé des questions concernant le système judiciaire et les failles administratives.

Lors de la cérémonie, le cercueil en bois clair de Philippine a été porté à l'intérieur de la cathédrale peu avant 13 heures, précédé d'une procession émotive. Des chants poignants ont retenti, rappelant l'engagement de l’étudiante dans la communauté.

L'abbé Pierre-Hervé Grosjean, curé de Montigny-Voisins et ami de la famille, a célébré la messe. Dans son homélie, il a exprimé : "Nous sommes ici pour pleurer et prier. Philippine était une âme généreuse, active dans sa paroisse et impliquée au sein des Scouts et Guides de France."

La soutenance publique et collective de la communauté a été palpable, avec des participants priant à genoux sur les pavés. Le parvis de la cathédrale, empreint d’une atmosphère de recueillement, était surveillé par une présence policière discrète mais attentive, veillant à la sécurité de tous.

Ce drame a ouvert un débat crucial sur la justice et la sécurité en France, incitant à une réflexion sur les mesures à prendre pour éviter que de tels actes ne se reproduisent. La mémoire de Philippine reste ainsi gravée dans le cœur de nombreux Français, appelant à une prise de conscience collective.