
Meurtre tragique de Monique à Rennes : le suspect incarcéré, un passé judiciaire lourd
2025-04-02
Auteur: Emma
Ce mercredi 2 avril 2025, l’homme arrêté lundi pour le meurtre tragique de Monique, une Rennaise de 73 ans, a été placé en détention préventive. Moins de 24 heures après son arrestation, il a été mis en examen pour meurtre et viol. Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes, a confirmé que ce quadragénaire, âgé de 40 ans, possède un lourd passé judiciaire avec de multiples condamnations.
L’alerte a été donnée le mercredi 26 mars lorsque les services de secours ont été appelés au 88, avenue du Sergent-Maginot, à Rennes. À leur arrivée, ils découvrent Monique, affectueusement surnommée « mamie » par les résidents de l'immeuble, inconsciente, avec des blessures graves au visage. Elle ne portait qu’un soutien-gorge et un pull, laissant supposer qu'une lutte avait eu lieu. Étrangement, une boîte à bijoux de la victime a également été retrouvée dans le jardin, suggérant un passage du meurtrier par ce chemin.
L’autopsie a révélé que le décès de Monique résultait des nombreux traumatismes crâniens qu’elle avait subis, témoignant de la brutalité de l’agression.
Des indices déterminants
Le procureur a précisé que « les descriptions faites par plusieurs témoins, ainsi que les images de vidéosurveillance dans les environs, ont conduit les enquêteurs vers un individu connu comme étant un marginal, souvent présent dans des structures sociales près des lieux du crime ». Initialement, la piste d’un éventuel complice avait été envisagée, mais celle-ci a été rejetée par la division de la criminalité organisée après investigation.
Cinq jours plus tard, le suspect a été localisé et interpété par la brigade anti-criminalité de Rennes. Les preuves s'accumulent contre lui : son ADN a été trouvé sur une bouteille d’eau dans le jardin voisin, et sous les ongles de la victime. En plus, son identité correspond aux descriptions fournies par les témoins. Des vêtements et un sac liés à l’agression ont également été retrouvés dans ses affaires.
Un homme aux antécédents judiciaires inquiétants
Bien qu'il ait nié les faits lors de son audition, le suspect n’a pas pu fournir d'explications pour les éléments qui le compromettent. Son casier judiciaire est alarmant, avec pas moins de 24 condamnations, incluant des vols aggravés, des violences et des agressions sexuelles. Sa dernière incarcération remonte à mai 2023, avant sa libération en décembre 2024, sans aménagement de peine.
Ce drame soulève des questions sur la sécurité à Rennes, et une vague d’indignation traverse la ville. Les habitants demandent des éclaircissements aux autorités sur comment un individu avec un passé criminel aussi chargé a pu être remis en liberté. Les médias suivent de près l’affaire, et des manifestations de soutien à la famille de la victime commencent à émerger.