Nation

Meurtre de Philippine : indignation face à des affiches d'hommage arrachées, notamment à Sciences Po

2024-09-27

Auteur: Louis

Le meurtre tragique de Philippine, une jeune étudiante de 19 ans, continue de susciter une vive émotion et des réactions politiques en France. Ses obsèques se sont déroulées ce vendredi à Versailles. Dans ce contexte, le syndicat étudiant de droite, l'Union nationale inter-universitaire (UNI), s'est indigné des actes de vandalisation d'affiches en soutien à la victime, qui ont été arrachées par des groupes qualifiés d'extrême gauche.

Philippine a été tuée le 21 septembre au bois de Boulogne par un migrant marocain de 22 ans, en situation irrégulière et déjà connu de la justice pour des infractions graves. Une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux montre un groupe de jeunes arrachant des affiches où l'on pouvait lire « Justice pour Philippine. Étudiante assassinée par une OQTF non exécutée ». La scène a eu lieu dans le hall de Sciences Po Paris, où une étudiante a été entendue crier pour défendre la mémoire de sa camarade.

Des incidents similaires se sont aussi produits à Lille et Grenoble, où des affiches portant des messages de soutien à Philippine ont été enlevées. À Lille, le groupe de jeunes a déchiré des affiches déclarant « Philippine tuée par un migrant marocain sous OQTF ». À Grenoble, l'UNI a également rapporté des actes de vandalisme similaires, avec des affiches présentant la victime accompagnée de descriptions de son assassin.

Le syndicat UNI a dénoncé ces actes en ligne, accusant l'extrême gauche d'indifférence à la mort de Philippine, insinuant que cela était lié à la nationalité de son assassin. Ce climat de tension autour de cette affaire soulève des questions cruciales sur la sécurité, l'immigration et les discours sociopolitiques en France.

Alors que des voix s'élèvent pour rendre hommage à Philippine et appeler à la justice, il devient essentiel de réfléchir aux implications de ces actes et à leurs répercussions sur la société française. Que signifie vraiment défendre une cause lorsque la violence se cache derrière des slogans et des idéologies ? La communauté étudiante et au-delà, doit maintenant faire face à une réalité nouvelle, où le respect et la mémoire des victimes se heurtent à des discours politiques enflammés.