Dans un tragique événement survenu à Meaux, en Seine-et-Marne, une mère et sa fille de 13 ans ont perdu la vie dans un incendie dévastateur. Cet incident s'est produit dans la nuit de lundi à mardi et a bouleversé la communauté locale. Mercredi 19 mars, le parquet a annoncé que deux hommes, occupants d'un immeuble où ce drame s'est déroulé, ont été mis en examen pour homicide involontaire.

Les deux suspects, l'un étant le locataire d'un appartement au rez-de-chaussée et l'autre un sans-abri de passage, avaient été placés en garde à vue peu après l'incendie. Ils sont désormais sous contrôle judiciaire, conformément aux requisitions formulées par le parquet.

Une information judiciaire a été ouverte, les chefs d'accusation incluent non seulement l'homicide involontaire, mais aussi des blessures involontaires et la non-assistance à personne en danger. Selon le procureur, les premières investigations semblent confirmer que l'origine du feu est accidentelle.

Les circonstances entourant cet incendie tragique sont encore floues. Les secours ont été appelés vers 23 h 50, avec des témoignages évoquant des fumées épaisses s'échappant du rez-de-chaussée dans un immeuble de quatre étages, entraînant l'évacuation des résidents. La mère et sa fille, qui résidaient au troisième étage, n'ont pas survécu, tandis qu'une autre jeune fille, âgée de 15 ans et appartenant à la même famille, a été hospitalisée dans un état critique.

Fait troublant, une heure avant le début de l'incendie, la police municipale était déjà intervenue dans l'immeuble en raison de troubles liés à un différend entre résidents, aggravé par des accusations de consommation excessive d'alcool. Le procureur Jean-Baptiste Bladier a précisé que ces éléments pourraient être cruciaux pour comprendre les événements qui ont précédé ce drame.

La communauté de Meaux se rend compte qu'une telle tragédie pourrait toucher n'importe qui, et l'émotion est palpable parmi les résidents, qui réclament des réponses et des actions pour éviter que des incidents similaires ne se reproduisent à l'avenir. La préfecture et les services d'urgence ont déjà rencontré des responsables locaux pour discuter des mesures de sécurité dans des bâtiments similaires.