
"Mauvaise humeur au sommet : Moscovici menace de geler la certification des comptes de l'État!"
2025-04-16
Auteur: Pierre
La Cour des comptes s'impose des limites
Dans une déclaration frappante, Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes, a mis le gouvernement en garde : il pourrait cesser de certifier les comptes de l'État si ses recommandations restaient ignorées. Une situation alarmante qui soulève des questions sur la transparence et la responsabilité financière de notre pays.
Une mauvaise humeur justifiée
"Je ne suis pas juste de mauvaise humeur, mais de très mauvaise humeur !" a déclaré Moscovici avec fermeté. Il a exprimé sa frustration face au manque de suivi des actions recommandées par la Cour, soulignant que cette situation doit être prise avec la plus grande sérieux.
Un parallèle inquiétant avec le monde des affaires
En comparant l'État à une entreprise, Moscovici a souligné l'absurdité d'un conseil d'administration qui négligerait des réserves critiques formulées dans un audit. "Imaginez que les comptes soient certifiés avec de fortes réserves, mais que personne ne s'en soucie !" a-t-il averti.
Des réserves à prendre au sérieux
Il a insisté sur le fait que les réserves émises par la Cour doivent être considérées avec la plus grande attention par l'administration. Malheureusement, pour la 19e année consécutive, les comptes de l'État ne peuvent pas être certifiés sans réserves majeures. Une situation inacceptable qui pourrait mener à une non-certification pour 2025, comme l'a noté Moscovici dans sa correspondance avec Bercy.
Une critique acerbe du budget 2024
Critiquant le budget 2024, concocté avec des prévisions envieuses mais irréalistes, Moscovici a fait état d'un déficit public passé de 4,4 % à 5,8 % du PIB. Un vrai désastre pour les finances publiques!
Vers un budget 2025 plus sain ?
Malgré les défauts, Moscovici a noté que le budget 2025 semble représenter une amélioration, bien que des biais optimistes et des risques sous-évalués persistent. Il a évoqué une prévision de croissance de 0,7 %, tout en soulignant les dangers associés à la conjoncture internationale, rendant l'avenir incertain.
Quelles conséquences ?
Que va faire le gouvernement face à ce lever de boucliers ? La menace de Moscovici pourrait-elle éveiller les consciences et inciter l'administration à agir en conséquence, ou s'agit-il simplement d'un message dans le vent ? L'avenir des finances publiques est en jeu.