La tension monte à l'approche du match très attendu entre la France et Israël, qui se déroulera ce jeudi soir au Stade de France dans le cadre de la Ligue des nations. Pour cet événement, la tribune présidentielle sera pleine à craquer, et une figure politique de poids sera présente : Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France. Lors d'une interview sur BFMTV, elle a révélé les raisons de sa présence, exprimant son indignation face à l’antisémitisme qui s'est manifesté récemment à Amsterdam.

« J’y serai parce que j’ai été bouleversée et choquée, comme beaucoup de Français, par les images de cet antisémitisme débridé contre des supporters israéliens », a-t-elle déclaré, en référence aux agressions subies par des partisans du Maccabi Tel-Aviv dans la capitale néerlandaise. Ce climat de violence ne laisse pas Valérie Pécresse indifférente et elle tient à réaffirmer le soutien de la France à toutes les communautés.

« La République ne se laisse pas intimider », a-t-elle ajouté, tout en appelant à la nécessité de séparer sport et politique. « Il s’agit d’une rencontre sportive et le sport doit être protégé de la géopolitique », estime-t-elle. En sa qualité de présidente de la région où se déroulera la rencontre, Valérie Pécresse veut assurer que « dans l’Île-de-France, les supporters sont accueillis et protégés ».

Cependant, malgré ces déclarations rassurantes, les autorités israéliennes ont recommandé à leurs citoyens de ne pas se rendre à Paris à cause de préoccupations sécuritaires croissantes. Ce match ne sera pas seulement un affrontement sur le terrain, mais également un révélateur des défis sociopolitiques contemporains, alors que les foules rassemblées espèrent armer leur passion pour le sport au-delà des tensions. La France, fervente supporter des valeurs de solidarité et de tolérance, devra montrer son engagement envers ces principes lors de cette rencontre.