À la suite de l'annonce de la fermeture imminente de Marineland, la question brûlante est de savoir quel sera l'avenir des 103 salariés du parc aquatique, qui comptait également de nombreux prestataires et générait plus de 500 emplois saisonniers. La direction du parc a déclaré : "Le devenir des salariés reste notre priorité. Nous allons négocier avec les partenaires sociaux sur les conséquences sociales de ce projet de fermeture. Chaque salarié concerné recevra une solution personnalisée."

Malgré ces promesses, l'inquiétude demeure parmi les employés, qui se sentent en sursis depuis plusieurs années. L'une d'elles a partagé : "On attend notre lettre", illustrant ainsi l'incertitude qui plane sur leur emploi.

Concernant les 4.000 animaux, comprenant des dauphins, orques, requins, otaries, flamants de Cuba, tortues et manchots, ceux qui s'occupent d'eux sont temporairement préservés, tant qu'aucune solution durable n'est trouvée. Cependant, le transfert des orques en particulier reste un point de controverse, la France n'ayant pas encore donné son accord pour ce transfert.

Le Conseil d'État a statué sur la situation en déclarant que l'exportation des animaux ne peut être autorisée si leur sort est principalement commercial. Cela signifie qu’une attention particulière sera portée sur le bien-être animal, notamment lors de tout transfert envisagé à l'intérieur de l'Union Européenne.

En ce qui concerne le site lui-même, situé entre Antibes-Juan-les-Pins et Biot, des projets sont prévus pour que cet espace devienne un parc de loisirs, conformément au Plan Local d'Urbanisme en vigueur. Ce changement pourrait permettre la transformation de Marineland en un lieu axé sur des activités éducatives et de préservation de l’environnement, tout en préservant l'héritage culturel du parc. Alors, que va-t-il advenir des 4 000 animaux et de ceux qui ont dévoué leur vie à leur soin ? La communauté locale attend avec impatience des réponses claires et un avenir prometteur.