Affaires

Marchés : Donald Trump accusé de manipulation après un revirement choc sur les droits de douane

2025-04-10

Auteur: Chloé

Le monde des finances tremble après les récentes manœuvres de Donald Trump concernant les droits de douane. Dans un message audacieux publié sur son réseau social, le président a conseillé aux investisseurs que c'était "le moment idéal pour ACHETER !" Cela, juste avant d'annoncer une abaissement significatif des droits de douane, provoquant une explosion des indices boursiers américains.

En effet, le 9 avril, peu après l'ouverture de Wall Street, le président Trump a utilisé Social Truth pour rassurer les investisseurs. Cette stratégie lui permet non seulement de se poser en protecteur des marchés, mais aussi de profiter des effets positifs sur son entreprise, Trump Media & Technology Group, qui a vu ses actions grimper de 21,7 %.

Les résultats furent impressionnants : le Dow Jones a gagné 7,9 %, le S&P 500 9,5 %, et le Nasdaq Composite a enregistré une hausse spectaculaire de 12,16 %. Ces performances ont interrogé plusieurs membres du Congrès, suscitant des accusations de délit d'initié.

Des interrogations préoccupantes sur la légalité

Les démocrates s'insurgent, fustigeant ce qu'ils perçoivent comme une manipulation flagrante des marchés. Le représentant Mike Levin a dénoncé cette situation sur X, demandant fermement : "En quoi cela ne constitue-t-il pas une manipulation du marché ?".

Chris Murphy, sénateur américain, ne cache pas ses inquiétudes : "Cela pourrait être une énorme arnaque. Qui savait ce que Trump allait décider concernant les droits de douane ?" Quant à Adam Schiff, un autre sénateur démocrate, il a clairement exprimé la nécessité d’une enquête approfondie. L'américaine Alexandria Ocasio-Cortez a même exhorté les membres du Congrès à révéler toute transaction boursière effectuée dans les 48 heures suivant ces annonces.

Dans ce contexte, des experts comme Kathleen Clark, spécialiste du droit éthique, affirment que ces posts devraient déclencher une enquête de la Securities and Exchange Commission (SEC). La SEC, qui elle-même refuse de commenter, reste sous pression pour éclaircir les motifs derrière ces avertissements.

Une tempête financière en vue ?

Thierry Breton, ancien commissaire européen, tempère cependant ces accusations, affirmant qu'il est encore trop tôt pour condamner. "On verra ce que les enquêtes révéleront. Mais Trump peut toujours se défendre en arguant qu'il a tout simplement conseillé aux gens d'investir."

Ce retournement de situation soulève des questions cruciales sur l'éthique au plus haut niveau et pourrait bien marquer le début d'un été tumultueux pour les marchés financiers. La situation reste à suivre de près, car de nombreuses interrogations demeurent sur les motivations et les actions futures de Donald Trump.