"Manipulateur de génie" : l'escroc Tony Peillon face à la justice pour viols
2025-01-24
Auteur: Jean
Surnommé "le Rocancourt du Tarn", Tony Peillon, 29 ans, est un arnaqueur récidiviste qui fait aujourd'hui l'objet de graves accusations. Cinq femmes l'accusent de viol et une sixième d'agressions sexuelles, toutes ayant été précédemment escroquées par lui. Bien que Peillon conteste ces accusations, il est désormais jugé par la Cour criminelle du Tarn à Albi à partir de ce vendredi 24 janvier.
L'affaire a pris une tournure choquante lorsque l'une des victimes a témoigné, révélant que Peillon ne se contentait pas de voler, mais qu'il avait également commis des actes de violence sexuelle. Leurs témoignages similaires ont mis en lumière le modus operandi de Peillon : il réussissait à s'immiscer dans la vie de ses victimes, souvent dans des situations où elles se sentaient vulnérables.
"Il a toujours eu un talent pour manipuler les gens", confie Quentin Blanchet-Magon, l'avocat de certaines victimes. "Arrivant chez elles avec des manières charmantes, une bouteille de champagne en main et sur son meilleur look, il se faisait rapidement adopter." C’est souvent dans un cadre de confiance trompeur qu'il commettait ses actes.
Une des victimes a même témoigné qu’après avoir convenu qu’il dormirait sur le canapé, elle le retrouva le matin dans son lit, entraînant une situation d'abus inacceptable. "Il a été trouvé en train de la pénétrer sexuellement sans son consentement, ce qui a bouleversé sa vie", ajoute l'avocat.
Une question épineuse doit également émerger durant ce procès de cinq jours : la possibilité d'une soumission chimique. Les victimes ont exprimé leurs soupçons, bien que l'enquête n'ait pas encore apporté de preuves concluantes.
Tony Peillon, dont le parcours criminel semble être une spirale sans fin, pourrait faire face à une peine de réclusion criminelle pouvant atteindre 15 ans. Cette affaire soulève de nombreuses préoccupations sur la sécurité des femmes face à des manipulateurs, attirant l’attention du grand public sur la nécessité de protéger les plus vulnérables.