
L'UE frappe fort : Découvrez les premiers produits américains taxés suite aux mesures de Trump !
2025-04-09
Auteur: Julie
Une réplique renforcée de l'UE
Le 9 avril, la Commission européenne a lancé une réponse "ferme et proportionnée" aux droits de douane imposés par Donald Trump. Malgré les espoirs de négociation avec Washington pour mettre fin à cette guerre commerciale, l'UE a décidé d'agir avec détermination.
Une manœuvre en trois temps !
Depuis un mois, les États-Unis ont imposé plusieurs droits de douane sur l'Europe : +25% sur l'acier et l'aluminium, +25% sur le secteur automobile et +20% sur divers autres produits européens. En réaction, l'UE a finalement validé une première liste de surtaxes, adoptée par l’ensemble des États membres, sauf la Hongrie.
Des surtaxes qui entrent en vigueur bientôt
Dès le 15 avril, la surtaxe de 25% touchera les importations de maïs, riz, légumes congelés, jus de fruits, et certains cosmétiques. Cette décision, qui remonte à 2018, revêt une importance particulière puisqu'elle vise à équilibrer les échanges commerciaux.
Les prochains produits sous le coup des droits de douane
Le 16 mai, une nouvelle série de droits de douane sera appliquée sur des produits tels que la volaille, les motos, les réfrigérateurs, le tabac, et même certains plastiques. À partir du 1er décembre 2025, des droits de douane de 25% toucheront aussi les amandes et le soja, élément essentiel dans l’alimentation animale.
La stratégie de l'UE : bien plus qu'une réponse
Au total, ces mesures concernent des importations américaines d'une valeur de 22 milliards d'euros, un montant un peu moins élevé que les 26 milliards d'euros de surtaxes américaines sur l'acier et l'aluminium européens. L'UE s’efforce ainsi de répondre sans céder face à la pression de Washington.
D'autres mesures en préparation
L’Union européenne ne compte pas s’arrêter là. Face aux craintes d'une taxe de 200% sur les vins européens, la France et l'Italie ont réussi à protéger leur bourbon. De plus, Bruxelles devra annoncer d'autres mesures face aux 20% de droits "réciproques" instaurés récemment.
Une riposte d’envergure en discussion
La France et l'Allemagne poussent pour l'emploi d'un nouvel outil, surnommé "instrument anti-coercition", permettant de geler l'accès aux marchés publics ou de bloquer certains investissements. Toutefois, cet outil suscite encore des débats parmi les États membres, face à la nécessité d'une réaction forte sans provoquer une escalade avec les États-Unis.