
Livret A : Une nouvelle réjouissante pour 57 millions d'épargnants, c'est officiel !
2025-03-23
Auteur: Marie
Les épargnants peuvent respirer : le Livret A ne sera pas utilisé pour financer la défense.
Ces dernières semaines, l’information a provoqué une onde de choc : la France envisageait d’utiliser l’épargne des citoyens pour renforcer ses capacités militaires. Selon les déclarations du ministère de l’Économie et des Finances, cela avait de quoi inquiéter les 57 millions d’épargnants du Livret A. Mais il semblerait que leur inquiétude soit infondée.
Face à un contexte géopolitique tendu, Emmanuel Macron a décidé de renforcer la défense de la France. Cependant, la question du financement se posait. Éric Lombard, le ministre de l'Économie, avait laissé entendre que l’État pourrait envisager de s’appuyer sur l’épargne des Français. Ce qui a provoqué des sueurs froides chez beaucoup d’épargnants.
Rassurez-vous, il n’y a rien à craindre ! Les discussions qui ont eu lieu récemment entre le gouvernement, les investisseurs et les acteurs du secteur de la défense ont abouti à une clarification : l'État ne prévoit pas de puiser dans les fonds des épargnants du Livret A. En effet, selon un sondage réalisé par Odoxa, 58 % des Français sont opposés à l’idée que leurs économies puissent contribuer au financement de la défense nationale.
Pour remettre les choses en perspective, le gouvernement souhaitait à l'origine financer les 4 500 entreprises de la Base industrielle et technologique de défense (BITD) avec l'épargne des Français. Toutefois, la loi interdit à l'État de se servir dans cette « trésorerie » que représente le Livret A, qui à lui seul pèse 442,5 milliards d’euros. Cette restriction s'applique également à d'autres livrets réglementés comme le Livret d'épargne populaire (LEP) ou le Livret de développement durable et solidaire (LDDS).
Le ministre a été très clair en évoquant ce sujet : l’État ne mobilisera jamais l’épargne des Français sans leur consentement. Lors d'une réunion de concertation sur le financement du secteur de la défense, il a déclaré : "Je souhaite tordre le cou à cette idée fausse... L’État ne fera jamais main basse sur l’épargne des Français qu'ils doivent pouvoir utiliser librement."
Mais alors, comment l'État envisage-t-il de financer ses projets de défense ? Éric Lombard a indiqué que les financements proviendront de placements à long terme, notamment à travers des produits d’investissement tels que l’assurance vie, le Plan d'Épargne Retraite (PER), le Plan d'Épargne en Actions (PEA), et le Plan d'Épargne Entreprise (PEE).
Ces produits seront destinés uniquement aux « investisseurs volontaires », ce qui signifie que les épargnants du Livret A et ceux qui ne souhaitent pas s'impliquer ne seront pas contraints de contribuer au financement de la défense. C’est un soulagement pour les millions d’épargnants qui souhaitent voir leur épargne protégée tout en restant attentifs à la sécurité nationale.