Une annonce controversée qui suscite l’ire collective

Dès son allocution du 15 juillet, un chiffre a résonné dans toutes les têtes : 84 % des Français rejettent fermement la suppression de deux jours fériés. Ce chiffre est autant un cri de désespoir qu’une prise de conscience sur l'impact de cette proposition.

Sondages fracassants : l'opinion publique s'exprime

Le dernier sondage d'Odoxa pour Le Parisien vient de le confirmer : la pédagogie, par le biais des vidéos YouTube du gouvernement, est un échec retentissant. Un sondage similaire de YouGov pour Le HuffPost a révélé que 79 % des sondés rejettent l’idée de travailler gratuitement ces deux jours. C’est un refus massif qui témoigne d'une profonde désapprobation.

Un projet budgétaire controversé

François Bayrou a proposé la suppression du lundi de Pâques et du 8 mai, arguant que cela pourrait rapporter 4,2 milliards d'euros dans un budget de 44 milliards d'économies. Mais les Français ne sont pas dupes et s’insurgent contre cette idée.

Des répercussions sur l'équilibre vie pro/perso

Lorsqu’on interroge les Français sur la suppression d'un seul de ces jours, le rejet ne faiblit pas, atteignant 83 %. De plus, 80 % voient cette suppression comme un "impôt déguisé" et 66 % ne comprennent pas le lien entre travailler plus et la réduction de la dette et des déficits de la France.

Une mesure perçue comme une violence

Gaël Sliman, président d'Odoxa, a déclaré dans les colonnes du Parisien : "Les Français n'en veulent pas. Ils tiennent à leur équilibre entre la vie personnelle et professionnelle ; ce projet est ressenti comme une violence injustifiée." Cette déclaration met en lumière l'inquiétude croissante des citoyens face à un impératif économique mal compris.