Introduction

Un haut responsable iranien, proche de l'ayatollah Ali Khamenei, a déclaré qu'une "nouvelle résistance" contre Israël émergerait en Syrie, malgré la chute de l'ex-président Bachar el-Assad. Auparavant considérée comme un allié clé de Téhéran dans la région, la Syrie a été un pilier de l'"axe de la résistance", qui regroupe divers groupes armés tels que le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien, connus pour leur opposition à l'État israélien.

Contexte de la situation en Syrie

Le 8 décembre, des forces rebelles syriennes, dirigées par un groupe sunnite radical, ont pris Damas dans une offensive éclair, renversant le régime d'Assad, qui a été au pouvoir pendant plus de deux décennies.

Déclarations des responsables iraniens

Selon Ali Akbar Ahmadian, secrétaire au Conseil suprême de sécurité nationale, la résistance face à Israël n'a pas faibli. Il a également ajouté que "l'occupation de territoires syriens par le régime sioniste" donnerait naissance à un mouvement de résistance qui se développera dans les années à venir. Cela soulève des questions sur la stabilité de la région et le rôle futur de l'Iran, qui voit dans cette résistance une opportunité de renforcer son influence.

Réactions de l'ayatollah Khamenei

Le 22 décembre, l'ayatollah Khamenei a évoqué l'émergence d'un "groupe fort et honorable" de résistance en Syrie, mais ses intentions restent floues - s'agit-il d'une opposition directe à Israël ou d'un changement de coalition intérieure syrienne?

Doctrine nucléaire de l'Iran

En outre, un conseiller iranien a affirmé que le pays n'avait pas modifié sa doctrine nucléaire, après que des déclarations concernant l'acquisition éventuelle d'armes nucléaires aient suscité des inquiétudes. Ce débat a pris de l'ampleur suite à la menace de sanctions réimposées par les pays européens. Lors d'une récente rencontre avec le ministre des Affaires étrangères d'Oman, Ali Akbar Ahmadian a réaffirmé le droit de l'Iran au nucléaire civil, tout en niant toute intention d'accéder à une capacité d'armement nucléaire, ce qui reste un sujet de scepticisme pour la communauté internationale.

Coopération régionale et implications

L'Iran continue également de renforcer sa coopération avec des partenaires tels que la Russie et des groupes en Irak et au Liban, ce qui pourrait multiplier les conflits dans la région et compromettre les efforts de paix.