Le nom de Bernard Caïazzo réapparaît sur le devant de la scène après plusieurs semaines d'absence, notamment avec une interview qui devait être diffusée mais qui n'a finalement pas eu lieu. Lors d'une récente entrevue avec Foot Mercato, il a exprimé sa frustration face à l'utilisation de son nom pour promouvoir un documentaire sur Nasser Al-Khelaïfi, le président du Paris Saint-Germain. "On m'a contacté il y a plusieurs mois, mais j’ai le sentiment d'avoir été utilisé pour attirer l'attention. J'avais accepté de donner une interview franche, et à deux jours de la diffusion, on m'informe que mon passage ne sera pas diffusé. J'ai trouvé cela irrespectueux," a-t-il déclaré.

Caïazzo, qui a aussi été considéré pour la présidence de l'Olympique de Marseille, a ensuite pris la défense de Nasser Al-Khelaïfi. Il se souvient de leur première rencontre à Paris, alors qu'il était président du collège de Ligue 1. Bien qu'ils aient eu des divergences d'opinion par le passé, notamment sur le choix de Vincent Labrune pour la présidence de la Ligue, il souligne que les tensions font partie du sport. Il a été témoin de nombreux débats houleux au sein des instances dirigeantes, ajoutant qu'il a eu des accrochages avec d'autres figures importantes comme Jean-Michel Aulas et Olivier Sadran.

En mettant en lumière l'importance de Nasser Al-Khelaïfi pour le football français, Caïazzo rappelle que le président du PSG a sauvé la Ligue à plusieurs reprises grâce à des investissements significatifs. Il souligne que la perception que Nasser peut dépenser de l'argent à volonté est erronée : "Les gens oublient qu’il doit gérer des finances tout en respectant des normes de rentabilité." Ce qu'il confirme, c'est que le caractère compétitif de Nasser, souvent perçu négativement, est aussi ce qui le pousse à vouloir réussir.

Il conclut en comparant Nasser Al-Khelaïfi à ses prédécesseurs : "Lorsqu'on voit comment il accueille les partenaires et les invités au Parc des Princes, il est, de loin, celui qui reçoit le mieux. Contrairement à d'autres présidents comme Leproux, qui étaient un vrai défi à côtoyer. Nasser est un homme de conviction; certes, il a des défauts, mais sa volonté de réussir et l'immense confiance que lui accorde l'émir du Qatar sont indéniables."