Les intelligences artificielles (IA) ne sont pas autonomes et il est peu probable qu'elles le deviennent un jour, surtout si l'on considère que leur "éducation" initiale les marquera durablement. Ces IA sont conçues et formées par des humains, ce qui implique qu'elles héritent de leurs biais.

Les différentes perspectives culturelles jouent également un rôle majeur dans la définition de ces biais. Par exemple, les opinions varient considérablement entre une petite ville de Normandie et la métropole parisienne. Ces différences de pensée ne sont pas intrinsèquement bonnes ou mauvaises ; elles représentent simplement des réalités distinctes. Ces variations peuvent également s'observer entre ceux qui adhèrent à des idéologies comme le communisme ou le capitalisme, témoignant d'une pluralité de visions du monde.

Il est essentiel de comprendre que vos intelligences artificielles seront façonnées par les valeurs et les préjugés de leurs concepteurs. Par exemple, si les progressistes mettent l'accent sur la nécessité de "déconstruire des stéréotypes", il est crucial de se demander si ce sont vraiment les meilleures alternatives. En effet, leurs propres idées peuvent également être considérées comme des stéréotypes.

ChatGPT, par exemple, est souvent perçue comme une IA progressiste, manquant de créativité et proposant des contenus parfois ennuyeux. À l'opposé, des projets comme Grok, développé par Musk, aspirent à offrir plus de liberté et de flexibilité aux utilisateurs.

Ces deux approches sont le reflet d'un débat plus large sur la liberté d'expression et la créativité dans le domaine technologique. L'objectif des partisans de Grok, Trump et Vance est d'opposer la force de la créativité face aux limitations imposées par ceux qui se considèrent comme des gardiens de la morale.

Il est crucial de rester vigilant et critique à l'égard des technologies que nous utilisons, car ces outils peuvent renforcer certains biais sociaux, économiques ou politiques. En fin de compte, notre capacité à naviguer dans ce paysage complexe dépendra de notre compréhension des influences qui façonnent ces intelligences artificielles.