Monde

L'horreur révélée : une fosse commune découverte à Damas, confirmée par Human Rights Watch après des crimes atroces du régime d'Assad

2024-12-17

Auteur: Emma

Introduction

Depuis la chute de Bachar al-Assad, des révélations accablantes sur les crimes commis par son régime continuent d'émerger. Dans un rapport publié le 17 décembre, l'ONG Human Rights Watch (HRW) a confirmé la découverte d'une fosse commune dans le quartier de Tadamon, à Damas. Les témoignages des habitants indiquent que cette zone est un site de crimes de masse, potentiellement lié à d'autres exécutions sommaires, attribuées aux 'forces gouvernementales syriennes et aux milices affiliées'.

Enquête des chercheurs de HRW

Les chercheurs de HRW ont mené une enquête sur le terrain les 11 et 12 décembre, après qu'une coalition de rebelles syriens a pris le contrôle de la région. Ils y ont retrouvé des établissements contenant des restes humains, tels que des dents, un crâne, une mâchoire, une main et des os du bassin, retrouvés enterrés dans le sol et dans un sac, témoignant d'un 'massacre perpétré en avril 2013'. De plus, des ossements étaient éparpillés autour de la fosse, suggérant que plusieurs autres victimes avaient probablement été tuées ou enterrées à cet endroit.

Localisation de la fosse commune

HRW a localisé la fosse commune grâce à une vidéo troublante montrant 11 personnes abattues à bout portant, déposées dans une fosse à l'aide d'une machine, aux côtés de 13 autres corps. Des événements de violence dans le quartier de Tadamon ont été révélés en 2022 par des chercheurs ayant obtenu une vidéo issue d'une milice syrienne. Cette vidéo, capturée par les bourreaux eux-mêmes, montre le mépris choquant du régime syrien pour la vie humaine, dénonce Hiba Zayadin, chercheuse pour HRW.

Témoignages des résidents

Des résidents de Tadamon ont déclaré que les exécutions étaient courantes. Lors d'entretiens effectués en 2022, ils avaient rapporté au moins dix autres cas d'exécutions sommaires commises entre août 2012 et janvier 2014, non seulement à Tadamon, mais aussi à Daraya, Moadamiya et dans les zones environnantes.

Appel à l'action de HRW

HRW exhorte la communauté internationale ainsi que le gouvernement de transition syrien à 'sécuriser et préserver les sites possibles de crimes de masse pour permettre des exhumations et des enquêtes médico-légales appropriées'. L'absence de telles actions pourrait engendrer la perte de preuves cruciales pour rendre des comptes, mettant en garde Hiba Zayadin. Les familles des victimes, brutalement exécutées, ont droit à la vérité sur le sort de leurs proches.

Conclusion

En parallèle, il est essentiel que les instances internationales intensifient leurs efforts pour documenter et enquêter sur ces atrocités. La communauté mondiale ne peut tourner le dos à ces horreurs, et la quête de justice doit demeurer une priorité, non seulement pour les victimes de Tadamon, mais pour toutes celles touchées par le conflit syrien.