Quel meilleur moyen de débuter un week-end que de suivre les aventureux marins du Vendée Globe ? Charlie Dalin, le skipper du MACIF Santé Prévoyance, a pris de l'avance sur ses concurrents et nous fait rêver depuis l'autre bout du monde. Après une douce grasse matinée agrémentée de café et de croissants, il a quitté la pression et est entré dans le Pacifique à 23h45 UTC, soit 10h45 vendredi en Tasmanie. Il est en passe d’atteindre un autre jalon symbolique : la mi-parcours de cette immense course autour du globe ! Le retour à la maison semble imminent pour cet as de la voile.

Derrière lui, la flotte commence à se rassembler autour de la Zone d'Exclusion Antarctique (ZEA), avec un écart de plus de 2 200 milles marins (environ 3 540 kilomètres) entre le leader et Damien Seguin, le dernier à être entré dans cette zone glacée.

« Sur un bord, il me manque environ 30 % », confie un autre concurrent, mettant en lumière la difficulté de cette compétition. Le Vendée Globe n'est pas seulement une course, mais aussi une occasion idéale de réviser sa géographie ! Sébastien Simon, en seconde position, a récemment connu une « douche froide » en réalisant que le Pacifique ne commence pas au Cap Leeuwin. Il s'est exclamé avec humour : « J'en ai assez vu de l'Indien ! » Les derniers jours ont été « ultra intenses » pour lui, renforçant la fatigue qui commence à se faire sentir au sein de la flotte.

Alors qu'il s'efforce de garder le moral, sa passion pour la voile le pousse à continuer : « Il y a toujours quelque chose à faire. J'ai même réussi à m'endormir sans mon réveil, je ne sais pas comment ! Mais je suis content, car c'est ce que je cherchais avant tout, rester motivé ! »

Un autre marin, Guirec Soudée, qui s'éloigne légèrement du peloton, se rapproche des Kerguelen. Là, il planifie de faire une pause pour réparer son bateau tout en profitant du spectacle de cette île accueillante, dont il rêvait tant. Il a averti la Direction de Course qu'en l'absence d'une baie hospitalière au Nord, il continuera son exploration à l'Est.

En lutte contre les dépressions et les tempêtes qui en résultent, chaque marin essaie de trouver des moyens de s'évader mentalement. Fabrice Amedeo, se classant 36e, prend un chemin plus au Nord pour ses premiers jours dans l'Océan Indien. Dans cette aventure maritime pleine de rebondissements et de défis, qui sait quelles surprises encore nous réservent ces vaillants marins ? Ne manquez pas la suite de leurs exploits fascinants dans cette course épique !