Vous venez de rallumer votre poêle à granulés, espérant profiter d'un confort thermique sans trop entamer votre budget… mais votre tranquillité est vite troublée par la réception de la facture. Chaque sac de pellets augmente en coût par rapport à l’année précédente, et la question se pose avec insistance : « Les prix vont-ils enfin redescendre ? » Si vous espérez retrouver des granulés à 4 € les 15 kg comme en 2020, préparez-vous à déchanter. Ce scénario semble désormais irréalisable. Alors, peut-on vraiment envisager une baisse des prix en 2025, ou les granulés de bois resteront-ils un luxe inaccessible ? Décryptons la situation.

Pourquoi les prix des pellets continuent-ils d’augmenter ?

Le pellet avait longtemps été perçu comme la solution miraculeuse pour se chauffer : écologique, économique et facile à utiliser. Cependant, le rêve s’est transformé en cauchemar en raison de plusieurs facteurs :

1. **Fiscalité lourde** : Le passage de la TVA de 7 % à 10 % a engendré une hausse de 7 € par tonne. Ce n’est pas négligeable, et cela s’ajoute à un contexte déjà tendu.

2. **Une demande exponentielle** : En 2024, près de 2 millions de foyers en France adoptent les poêles à granulés, entraînant une pression sans précédent sur l’offre, et par conséquent, une montée des prix.

3. **Des matières premières en crise** : L’hiver 2022-2023 a laissé des traces, avec des pénuries et des sacs à plus de 10 €. La gestion des forêts et l’augmentation des coûts de production, où le bois représente désormais 50 % du coût total, exacerbent encore la situation.

4. **Importation coûteuse** : La France importe massivement des granulés venant du Canada et des États-Unis, ce qui augmente les coûts tout en ayant un impact carbone négatif.

Vers 2025 : Peut-on espérer une baisse des prix ?

Les nouvelles sont contrastées :

**L’espoir :**

- **Augmentation de la capacité de production** : La France investit dans de nouvelles usines, dépassant actuellement les 1,5 million de tonnes par an, ce qui pourrait stabiliser le marché.

- **Initiatives gouvernementales** : Le ministère de l’Écologie multiplie les actions en faveur d’une gestion durable des forêts et d'une production locale renforcée.

**Les défis :**

- **Ruptures d’approvisionnement possibles** : Le marché demeure fragile, et un hiver rigoureux pourrait facilement perturber la chaîne d'approvisionnement.

- **Dépendance aux importations** : Les coûts resteront influencés par le transport et le taux de change tant que les importations continuent.

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