Médaille de bronze en danger ?

Ce n'est pas une blague, et ce ne sont pas des médailles d'antan ! Le nageur français Yohann Ndoye Brouard a récemment partagé sur le réseau social X une photo de sa médaille de bronze obtenue avec le relais 4 x 100 m 4 nages aux JO 2024. Malheureusement, la breloque montre déjà des signes de dégradation, suscitant l'inquiétude et même quelques éclats de rire de la part de l'athlète. Son coéquipier Clément Secchi a également publié une story sur Instagram, légendant sa médaille avec un « Peau de crocodile », faisant écho à l'état de leur récompense.

Des préoccupations de plusieurs athlètes

Dès le mois d'août, plusieurs athlètes avaient exprimé leurs préoccupations quant à la qualité douteuse de certaines médailles. L'Américain Nyjah Huston, médaillé de bronze en skateboard street, a fait part de son expérience : « Ces médailles ont l'air géniales quand elles sont toutes neuves, mais après les avoir portées quelques heures, elles ne semblent pas aussi résistantes qu'on pourrait l'espérer. »

Réaction des organisateurs

Les organisateurs des Jeux de Paris 2024 ont réagi rapidement face à ces controverses, affirmant que toutes les médailles endommagées seraient systématiquement remplacées par la Monnaie de Paris, qui se chargera de les graver à l'identique. Bien que ce problème de qualité ait suscité des inquiétudes, cela n’ôte rien à l’éclat de l’événement sportif tant attendu.

Une symbolique forte, mais des doutes persiste

Les 5 084 médailles des JO 2024, conçues par la prestigieuse maison de joaillerie Chaumet, filiale du groupe LVMH, intègrent même un morceau de la Tour Eiffel en leur centre. Cette intégration symbolique vise à renforcer l'identité parisienne des Jeux, mais soulève également des questions sur le respect des normes de qualité, metérant un doute dans l’esprit des athlètes. Alors, si vous prévoyez de suivre les JO, préparez-vous à une certaine attention sur l'apparence des médailles, car leur durabilité semble mise à l'épreuve !