Lyle Menendez témoigne de son regret

« Je suis profondément désolé pour ce que j'étais, pour le mal que tout le monde a subi. » Ces mots, prononcés par Lyle Menendez, 57 ans, lors d'une audience marquante, révèlent une tentative de montrer son évolution depuis le drame tragique de 1989. Il reconnaît qu'il ne pourra jamais réparer la souffrance qu'il a infligée à sa famille.

Des crimes horribles au cœur d’une histoire médiatique

Les frères Menendez, connus dans toute l'Amérique, ont été condamnés à la réclusion à perpétuité pour avoir abattu leurs richissimes parents, José et Kitty Menendez, dans leur somptueuse maison de Beverly Hills. Leur procès emblématique des années 90, l'un des premiers à être diffusé à la télévision, a captivé le pays. Même Netflix a revisité leur histoire dans une série et un documentaire qui ont redonné vie à leur cas.

Des espoirs d'évasion qui s'effondrent

Bien qu'un juge ait récemment réduit leur peine, ouvrant une brève fenêtre d'espoir pour une libération, la commission a tranché autrement. Ils jugent que Lyle et Erik Menendez représentent toujours un danger pour la société. En prison, les frères essaient de faire bonne figure en proposant des ateliers de gestion de la colère, mais leur comportement a suscité des doutes.

Des faux-semblants sous l'œil des autorités

Lors de l'audience, les membres de la commission ont exprimé leurs préoccupations concernant la duplicité de Lyle, qui a enfreint les règles en utilisant des téléphones portables clandestins. Un expert psychologique a décrit Lyle comme manipulateur et refusant d'accepter ses actes, renforçant ainsi l'idée qu'ils ne sont pas encore prêts à réintégrer la société.

Des aveux qui ont tout changé

Au cœur de leur drame, les frères ont d'abord fait porter le chapeau à la mafia, mais la vérité a éclaté grâce à des enregistrements de séances de thérapie. Erik a avoué le crime lors d'une thérapie, transformant leur défense en une tentative désespérée d'expliquer leurs actes par des abus sexuels subis durant leur enfance.

Une justice qui ne plie pas face à la pression

La décision de maintenir Erik en prison a été saluée par le procureur de Los Angeles, Nathan Hochman, qui a dénoncé le faux récit de légitime défense avancé par les frères. Il a souligné que la commission n'a pas cédé à la pression médiatique, restant ferme dans sa décision.

Vers un nouveau procès?

Bien qu’urgence de la commission ait laissé les Menendez sans issue immédiate, le chemin vers une nouvelle audience ou un appel n'est pas encore fermé. Les frères continuent de se battre, espérant un jour retrouver leur liberté. Pour l’instant, leur histoire reste celle d’un drame familial et d’une quête de justice.