Un dernier mouvement provocateur de l’administration Biden a secoué le monde diplomatique. À peine une semaine avant l’investiture de Donald Trump, le lundi après-midi, de nouvelles restrictions sur l'exportation de puces destinées à l’intelligence artificielle (IA) ont été mises en place, suscitant des tensions tant en Chine qu'en Europe. Ce cadre d'action, présenté comme une initiative pour encourager l'innovation dans l'IA, prétend également protéger les intérêts sécuritaires des États-Unis. Selon la Maison Blanche, "entre de mauvaises mains, les systèmes d’IA puissants peuvent poser des risques considérables, allant du développement d’armes de destruction massive aux cyber-opérations offensives et aux violations des droits de l’Homme".

En réalité, ces règles ne font que renforcer un cadre déjà en place de restrictions concernant l'exportation de technologies liées à l'IA. Ces actions américaines visent non seulement à maintenir un avantage technologique, mais elles révèlent aussi une stratégie pour redéfinir les relations internationales en mettant l'innovation technologique au centre des considérations diplomatiques.

C'est une toile de fond plus vaste de tensions géopolitiques, notamment avec la concurrence croissante de la Chine dans le secteur de l'IA, accompagnée des efforts continus pour développer une autonomie technologique dans le pays. Les analystes soutiennent que cette evolution pourrait sérieusement remodeler l'écosystème mondial de la technologie et les alliances entre nations.

D’ailleurs, des experts avertissent que ces nouvelles règles pourraient exacerber des tensions déjà palpables au sein des échanges scientifiques et technologiques, affectant potentiellement des projets de collaboration internationale.

Les États-Unis, en choisissant d’agir sur le terrain technologique, cherchent ainsi à s’ériger en gardiens d’une nouvelle ère où la domination technologique et l'IA sont des leviers de pouvoir sans précédent dans la diplomatie mondiale.