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Les Équipes Françaises : Un Échec Éclatant au Championnat du Monde

2024-09-28

Lors du Championnat du Monde tenu ce samedi à Zurich, les cyclistes féminines de l'équipe de France espéraient briller, mais ont dû se contenter d'une performance décevante. La meilleure d'entre elles, Juliette Labous, a terminé seulement 12ème, tandis qu'Evita Muzic a terminé loin derrière, à plus de dix minutes de la vainqueure, Lotte Kopecky. L'entraîneur Paul Brousse a exprimé sa frustration : « On espérait mieux, on est déçu. Nous étions là pour essayer de remporter cette course mais nous n'avons jamais été en position de défendre nos chances. »

Une Stratégie Maladroitée : La Sacrifiée de Kerbaol

La situation s'est rapidement détériorée pour les Françaises, qui ont disparu de la compétition dès le début. Cédric Kerbaol, membre de l’équipe, a révélé que le plan initial avait échoué. « Après seulement 40-50 kilomètres, nous n’étions déjà plus en surnombre, ce qui n'était pas prévu. » Au bout de 90 kilomètres, Kerbaol a dû être sacrifiée pour essayer de sauver la course, ce que Brousse a qualifié de tournant décisif de la journée : « Sacrifier une coureuse si tôt, c'est un signe que tout est mal embarqué. » Avec Pauline Ferrand-Prévot, anciennement favorite mais qui a abandonné à cause de malaises intestinaux, les espoirs étaient d'autant plus fragiles. « Elle se sentait bien au début, mais a fini par souffrir en course. »

Des Conditions Difficiles et une Pression Trop Élevée

Evita Muzic, l’une des dernières cartes de l’équipe, a également lutté contre la pression et le climat. Frigorifiée à l’arrivée, elle a déclaré : « La météo n’était pas en ma faveur, cela m’a désavantagée. Je manquais de force après avoir été malade ces dernières semaines. » Juliette Labous, malgré un bel effort d'attaquer à 43 kilomètres de l’arrivée, a été contrée par les coureuses néerlandaises et belges, ne parvenant pas à maintenir le rythme des leaders.

Regard vers l’Avenir : Un Engagement Renouvelé

Alors que la déception était palpable, les membres de l'équipe ont promis de revenir plus fortes l'année prochaine, notamment avec le prochain parcours au Rwanda qui sera encore plus exigeant. Paul Brousse a souligné : « Ce qui nous manque aujourd'hui, c'est une main d'œuvre supplémentaire. Si nous avions eu deux ou trois coureuses solides de plus, cela aurait vraiment fait une différence. » Un rallye pour une meilleure préparation semble donc nécessaire pour ces athlètes qui devront rapidement rebondir après cette expérience décevante. La détermination et l'ambition de ces athlètes laisseraient penser qu'elles reviendront redoubler d'efforts pour conquérir les sommets dans les compétitions futures.