La mise en service d'un réacteur nucléaire est souvent semée d'embûches, et l'EPR de Flamanville en est un parfait exemple. Entré en fonctionnement le 12 septembre dernier, ce réacteur a d'ores et déjà été stoppé depuis le 15 février pour des raisons imprévues. Bien qu'EDF ait anticipé d'éventuels désagréments dans le processus de montée en puissance de cette impressionnante installation, cette interruption de service a surpris plus d'un observateur.

Le réacteur, qui a bénéficié d’une première fission nucléaire le jour même de sa mise en service, a été raccordé au réseau électrique le 21 décembre 2024. Cependant, il a été arrêté seulement quelques mois plus tard, ce qui soulève des interrogations sur la fiabilité de cette technologie. L'arrêt a été motivé par la nécessité d'effectuer des travaux sur un circuit de refroidissement alimenté par eau de mer, EDF précisant que les critères de débit requis n'étaient pas respectés.

Des tests à froid ont ensuite été réalisés sur divers équipements, entraînant une révision du turbo-alternateur, essentiel pour la production d'électricité. Ce dernier devrait bénéficier d'une attention particulière pour garantir sa performance à long terme.

Mais ce n'est pas tout ! Les experts s'inquiètent des éventuels retards que ce type de controverses peut engendrer dans le programme nucléaire français, pourtant cruciale dans la transition énergétique du pays. En effet, avec des projets notables comme l'EPR de Flamanville en difficulté, l'avenir du nucléaire en France pourrait bien se trouver en jeu. La réouverture du réacteur est désormais prévue pour le 30 mars, et les regards sont tournés vers EDF pour voir comment elle gérera ces nouveaux défis.

La société doit faire face à la pression non seulement du gouvernement, qui souhaite une production d'énergie stable et fiable, mais aussi des citoyens, de plus en plus préoccupés par la sécurité de ces installations. Restez à l'écoute, car cette situation pourrait avoir des répercussions bien plus larges que prévu !