
"Le train de la colère et de la honte : élus et usagers unis pour revendiquer une ligne fiable"
2025-04-15
Auteur: Jean
Une traversée symbole de frustration
Tous ceux qui empruntent la ligne POLT - reliant Paris, Orléans, Limoges et Toulouse - savent à quel point cela peut être un véritable parcours du combattant. Pour remédier à cette situation intolérable, élus, voyageurs et acteurs économiques se sont rassemblés dans deux ‘trains de la colère’ à destination de la capitale, ce mardi 14 avril.
Un cri du cœur sur les rails
"C'est le train de la colère, c'est le train de la honte. Nous ne pouvons pas nous contenter de l'état actuel de cette ligne", déclare Jean-Claude Leblois, président PS du conseil départemental de la Haute-Vienne, alors qu'il attend le départ à la gare.
Un voyage pas comme les autres
L'Intercités n°3634, récemment rebaptisé 'train de la colère', a quitté Limoges à 8h59 dans un climat de tension. À son bord, environ 200 passagers exaspérés par les dysfonctionnements incessants de la ligne POLT. Pour l'occasion, l'association Urgence POLT a privatisé trois voitures.
Le ras-le-bol des usagers
"Nous sommes ici pour faire entendre notre mécontentement. Les promesses faites auparavant sont souvent non tenues, et le retard devient une habitude", ajoute Jean-Claude Leblois. Les attentes des usagers se résument à un besoin de trains modernes, ponctuels et fiables.
Une ligne stratégique pour l’économie locale
Delphine Camilleri, directrice de communication du groupe Legrand, rappelle : "Cette ligne est cruciale pour nous. Nos employés voyagent régulièrement entre Limoges et Paris, et nos clients comptent sur cette liaison. Elle nécessite d'urgence une rénovation pour répondre aux exigences modernes."
L'union fait la force
En parallèle, un autre 'train de la colère' partait d'Auvergne, affichant des revendications similaires concernant les investissements manquants sur les lignes POLT et Clermont-Paris. Le maire de Limoges, Émile-Roger Lombertie, ne manque pas de rappeler l'importance de défendre leur tissu industriel, brandissant fièrement son écharpe tricolore.
Une rencontre décisive au ministère
À l'arrivée à Paris, une délégation sera reçue à 15h au ministère des Transports. Un moment crucial pour faire entendre leurs voix et exiger une ligne à la hauteur des enjeux.