Le Dr Hussam Abu Safiya, un pédiatre de 51 ans et directeur de l’hôpital Kamal-Adwan, au nord de la bande de Gaza, est un exemple de dévouement et de résistance face à l'adversité. Pendant que les bombardements israéliens ravagent la région, il a courageusement dirigé ce qui est devenu le dernier hôpital encore opérationnel, prodiguant des soins vitaux aux enfants blessés et aux patients dans un état critique.

Depuis le début de décembre 2024, avec l'intensification des opérations militaires israéliennes, le Dr Abu Safiya a sans relâche plaidé pour la protection de son hôpital et a appelé à l'aide de la communauté internationale afin d'obtenir des secours essentiels pour son établissement. Ses apports, pourtant cruciaux, sont restés ignorés par les organismes mondiaux, exacerbant la crise humanitaire en cours.

Malheureusement, le 27 décembre 2024, dans le cadre d'une opération militaire à grande échelle, l'hôpital Kamal-Adwan a été attaqué par les forces israéliennes, le rendant non seulement inutilisable mais plongeant également le personnel médical dans une situation périlleuse. Hussam Abu Safiya, ainsi que plusieurs de ses collègues, ont été arrêtés, une action qui soulève des inquiétudes quant au traitement des travailleurs de la santé dans des zones de conflit.

Selon Munir Al-Bursh, directeur général du ministère de la Santé à Gaza, le Dr Abu Safiya a subi des violences physiques. Il a été contraint de se déshabiller et a été forcé de porter des vêtements de détenu, un acte qui consacre la cruauté du traitement réservé aux professionnels de la santé en période de guerre.

Ce cas soulève des questions brûlantes sur le respect du droit international humanitaire, notamment en ce qui concerne la protection des établissements de santé et de ceux qui y travaillent. La communauté internationale est appelée à réagir, car chaque jour, des vies sont mises en danger dans cette région déjà dévastée par le conflit. Quel avenir pour les secouristes comme Hussam Abu Safiya, véritable emblème de la lutte pour la santé et la dignité dans un environnement hostile?