
« Le scandale du piratage de la Ligue 1 révèle une vérité troublante : le public veut du football, mais pas à n'importe quel prix ! »
2025-04-14
Auteur: Léa
Un drame à l'horizon pour le football français
Le mardi 15 avril, le monde du football professionnel français est en émoi. Alors que la médiation entre la Ligue et son principal diffuseur, DAZN, touche à sa fin, l'angoisse monte. Cette plateforme réclame une réduction drastique des droits de diffusion pour le championnat de France, une situation qui pourrait faire trembler les fondations même de ce sport adoré.
Trois scénarios catastrophiques
Les pistes pour sortir de ce conflit sont désolantes. Accepter une chute des revenus, se séparer à l'amiable ou exiger les compensations financières contractuelles, tout cela semble risqué. Sans alternative viable, la Ligue pourrait se retrouver dans une impasse.
DAZN : en crise financière
Du côté de DAZN, la situation est tout aussi préoccupante. La plateforme a déjà perdu entre 200 et 250 millions d'euros cette saison. Payer 400 millions d'euros par an sur la durée du contrat (2024-2029) est désormais une charge insoutenable. En parallèle, DAZN menace la Ligue de poursuites, revendiquant 573 millions d'euros en raison de « manquements observés ».
Un abonnement qui décourage les fans
Avec à peine 500 000 abonnés, le groupe britannique semble loin de ses objectifs. Il doit attirer 1,5 million d'abonnés d'ici décembre 2025, sinon, il pourrait jeter l'éponge. DAZN pointe du doigt le piratage, qui toucherait environ 1,5 million de spectateurs suivant les matchs par des moyens illicites.
Un abonnement hors de prix face à l'illégalité rampant
En novembre 2024, la Ligue a sonné l'alarme. Selon une étude Ipsos, 37 % des personnes ayant regardé la Ligue 1 l'ont fait illégalement, un chiffre tragique en pleine croissance. Le coût de l'abonnement, fixé à 39,99 euros par mois, est souvent trop lourd pour de nombreux fans. Même avec une offre à 29,99 euros pour un engagement d'un an, le prix freine l'accès.
Les mots du président de l'ARCOM résonnent
Roch-Olivier Maistre, alors président de l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle, avait déjà averti : "Des prix aussi exorbitants entretiennent le piratage." Avec des abonnements multipliés et un contexte économique délicat, il n'est pas surprenant que de nombreux téléspectateurs se détournent vers des méthodes illégales pour suivre leurs équipes favorites.