Le jeudi 27 décembre, TF1 mettait en avant une soirée dédiée aux trente ans de carrière du célèbre animateur Arthur. Toutefois, le producteur fait actuellement face à un vaste scandale suite à la réémergence sur les réseaux sociaux de vidéos d'archives de l'émission "À prendre ou à laisser", diffusée dans les années 2000. Dans ces extraits, on peut voir Arthur adopter un comportement jugé inapproprié et même choquant envers les candidates.

Ce comportement inacceptable a suscité une vive réaction en ligne, alors que des vidéos le montrant embrasser des participantes sans leur consentement ou faire des commentaires suggestifs circulent largement. Les images montrent également Arthur observant les candidates de manière intrusive. Les critiques ne se sont pas fait attendre, et de nombreux spectateurs qualifient ces gestes d'agressions sexuelles, conformément à la loi.

L'historienne Ludivine Bantigny a souligné l'impact de ces actions en précisant : "Ces gestes sont juridiquement considérés comme des agressions sexuelles. Il est important de nommer ces actes pour ce qu'ils sont, et d'éduquer le public sur ce type de comportement."

Arthur tente de minimiser la situation en déclarant que ''c'était une autre époque'' et en défendant une approche plus familière et émotionnelle avec les candidats. Cependant, cette tentative de justification n’a pas atténué les réactions négatives.

La censure des vidéos a été consciente et orchestrée. De nombreux comptes de réseaux sociaux, tels que Cerfia, ont reçu des demandes de suppression de la part de la société d’Arthur, SAMARON, qui évoque une "utilisation illégale et diffamante" de ces extraits. Les conséquences ont été sévères, avec des tweets supprimés et des comptes verrouillés.

Les observateurs notent que cette affaire soulève des questions importantes sur le traitement des femmes à la télévision, la culture du consentement et l'évolution des normes sur le lieu de travail. Beaucoup se demandent si Arthur pourra réhabiliter son image après un tel scandale, et si d'autres figures médiatiques devront rendre des comptes pour leurs comportements passés.

La vidéo incriminée, où Arthur fait des remarques inappropriées sur l'apparence physique des candidates, devrait inciter à une réflexion plus profonde sur les normes de comportement à l'écran. L'affaire continue d'alimenter le débat public sur le harcèlement sexuel, et il est fort probable que ce ne soit pas la dernière fois que nous entendrons parler de ces événements dans le cadre d'une prise de conscience collective plus large.