Le début de règne d'Angélique Angarni-Filopon, couronnée Miss France 2025, s'annonce tumultueux. À peine une semaine après son élection, elle est confrontée à une vague de critiques et de cyberharcèlement sur les réseaux sociaux. Face à cette situation alarmante, le Comité Miss France, jusque-là resté silencieux, a décidé d'intervenir via un communiqué officiel sur Instagram.

Frédéric Gilbert, le Président du Comité Miss France, a pris la parole pour dénoncer ces agissements : « Angélique Angarni-Filopon a été élue samedi 14 décembre Miss France 2025. Depuis son élection, elle subit une vague de harcèlement et de commentaires haineux sur les réseaux sociaux. La société Miss France condamne fermement ces propos. » Cette prise de position marque une étape importante, car c’est la première fois que le comité prend publiquement la défense d'une de ses titulaires face à des attaques en ligne.

Les raisons de ces critiques sont multiples : la couleur de peau d'Angélique, son âge, sa coiffure, et son apparence physique deviennent des prétextes pour l'insulter. En réponse à cette agression verbale, M. Gilbert a déclaré : « Ces commentaires injurieux n’ont pas leur place dans notre concours, pas plus que dans notre société, et seront tous signalés aux autorités compétentes. »

Cette décision est non seulement historique, mais elle envoie également un message fort aux « haters », en soulignant les conséquences potentielles de leurs actes, notamment en matière de racisme et de cyberharcèlement. Les anciennes Miss n'ont pas tardé à montrer leur soutien. Eve Gilles, la prédécesseure d'Angélique, a partagé son expérience sur Instagram, rappelant les difficultés qu'elle avait rencontrées lors de son propre règne. Elle a exprimé son indignation face à la persistance du harcèlement : « Il faudra encore combien d’années à ces gens pour comprendre ce qu’est le harcèlement ? Angélique est et restera Miss France 2025, et ceux qui ne sont pas d’accord devraient la laisser tranquille ! »

Ce vent de solidarité au sein du comité et parmi les anciennes reines de beauté témoigne d'un changement de mentalité dans la beauté française. Avec ces nouvelles mesures, le Comité Miss France espère non seulement protéger Angélique, mais également œuvrer pour un environnement plus respectueux et inclusif pour toutes les candidates à l'avenir.