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Le Canada fait le choix audacieux d'écarter Naval Group pour ses nouveaux sous-marins

2025-08-26

Auteur: Julie

Une décision qui fait des vagues

En septembre 2024, le Canada a pris une décision marquante en annonçant l'acquisition de douze nouveaux sous-marins pour un projet colossal de 60 milliards de dollars canadiens. Mais alors que Naval Group semblait se positionner, la prudence s'est peut-être retournée contre eux.

Naval Group sur la défense, mais pas assez rapide

Récemment vainqueur d'un appel d'offres aux Pays-Bas avec le BlackSword Barracuda, l'industriel français a voulu examiner minutieusement le projet canadien. Malgré le soutien stratégique de la Marine nationale française, qui a même envoyé le sous-marin nucléaire d'attaque Tourville à Halifax pour démontrer son expertise, cela n'a pas suffi.

Une concurrence féroce

Des concurrents comme l'allemand TKMS et le sud-coréen Hanwha Ocean ont sauté sur l'occasion. En scellant des partenariats avec des entreprises canadiennes, ils se sont préparés à se battre pour ce marché juteux. Résultat : le 26 août, Ottawa a confirmé que TKMS et Hanwha Ocean avançait en phase deux du projet, tandis que Naval Group, Saab, et Navantia, restaient sur la touche.

Les critères déterminants

Le choix de TKMS et Hanwha Ocean repose sur une évaluation approfondie des besoins du Canada, y compris des délais de construction et de livraison. Les autorités canadiennes ont également consulté d'autres nations pour optimiser leur programme d'acquisition.

Une opportunité à long terme pour l'industrie canadienne

Avec les choix restreints entre le U212CD allemand et le KSS-III Batch 2 sud-coréen, le Canada voit une occasion de diversifier ses partenariats de défense tout en soutenant son industrie locale. Le ministre de la Défense, David J. McGuinty, a souligné l'importance de renforcer la souveraineté canadienne dans un monde en constante évolution.

Un rêve français qui s'effondre encore

Il est important de noter que ce n'est pas la première fois que la France échoue dans une vente de sous-marins au Canada. Dans les années 1980, un projet similaire a été abandonné pour des raisons politiques. Cette fois-ci, avec des leçons à tirer, la France doit se demander comment regagner cette précieuse confiance.