Ce matin, l'état-major des forces armées ukrainiennes a annoncé sur les réseaux sociaux qu'il a enregistré 64 combats entre les forces ukrainiennes et russes depuis le début de la journée de mercredi. La tension monte alors que les violences se concentrent autour de la ville stratégique de Pokrovsk, située dans la province de Donetsk à l'est de l'Ukraine. En milieu d'après-midi, les Ukrainiens ont comptabilisé 29 affrontements, dont 24 ont été repoussés avec succès, tandis que cinq étaient encore en cours.

Les offensives russes continuent de se faire sentir dans plusieurs régions, notamment à Novopavlivka, Kharkiv, Koupiansk, Lyman et Toretsk. Ces escalades de violence se manifestent également plus au sud, avec des attaques dans les oblasts d'Houliaïpole et d'Orikhiv, situés dans la province de Zaporijia.

Des signalements font également état d’une intensification des agressions russes dans l'oblast de Koursk, en Russie, tant au sol qu'en aérien, soulignant une confrontation sans précédent dans l'histoire récente de la région.

Zelensky promet de ramener tous les Ukrainiens chez eux

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a pris la parole sur les réseaux sociaux, promettant de ramener tous les compatriotes qui ont été pris au piège dans le conflit, peu après un échange de 372 prisonniers de guerre avec la Russie. Cet échange a été décrit par Zelensky comme l'un des plus importants, comprenant des soldats gravement blessés et des individus persécutés pour des accusations inventées par Moscou. Il a assuré que tous recevraient le soutien médical adapté à leur condition.

Les relations entre la Russie et la France se détériorent

Dans un contexte de tensions croissantes, le cas du banquier français Philippe Delpal a fait grand bruit. Condamné en 2021 pour détournement de fonds, sa peine avec sursis a été commuée en détention ferme par un tribunal de Moscou, alors qu’il n’est pas présent sur le territoire russe. Ce développement survient alors que plusieurs Occidentaux, dont des Américains, ont été arrêtés en Russie, attisant les inquiétudes sur les procès politiques dans le pays.

Giorgia Meloni évoque une possible trêve

La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, s'est exprimée sur la possibilité d'un cessez-le-feu limité aux infrastructures énergétiques, qualifiant cela d'opportunité pour initier un dialogue. Elle a salué les efforts de l’ancien président américain Donald Trump, tout en soulignant que l’Italie ne s’engagerait pas à envoyer des troupes pour maintenir une trêve.

Des défis au niveau des pourparlers de paix

Le gouvernement français, par l’intermédiaire de sa porte-parole Sophie Primas, a critiqué les conditions peu réalistes posées par Vladimir Poutine pour un cessez-le-feu. En effet, le dialogue continue de se complexifier, les leaders européens exhortant à une discussion impliquant directement l’Ukraine pour parvenir à une paix durable.

Situation des armes en Ukraine

Face à cette escalade, le Royaume-Uni et l'Union européenne cherchent à accélérer l’envoi d'armes à l’Ukraine avant un éventuel cessez-le-feu. David Lammy, le ministre britannique des Affaires étrangères, a affirmé que cette aide viserait à renforcer la position de l'Ukraine contre toute reprise des hostilités.

Les déclarations de Volodymyr Zelensky, qui insiste sur la nécessité d'une pression continue sur la Russie pour garantir une paix juste, mettent en lumière les fragilités de la situation actuelle. Dans ce climat incertain, le président ukrainien a prévu de discuter avec Donald Trump des prochaines étapes liées à l’engagement américain dans le conflit.

Le président finlandais demande une réponse claire à Poutine

Alexander Stubb, le président finlandais, a également exprimé que Vladimir Poutine doit fournir une réponse explicite et sans conditions concernant le projet de trêve. Le climat politique reste tendu, et chacun scrute l’évolution des événements pour envisager l’avenir des relations internationales dans la région.