L'Australie passera à l'action : interdiction des réseaux sociaux pour les moins de 16 ans !
2024-11-07
Auteur: Pierre
L'Australie a pris une décision audacieuse en fixant à 16 ans l'âge minimum requis pour permettre aux mineurs d'accéder aux réseaux sociaux. Cette annonce a été faite par le Premier ministre, Anthony Albanese, le jeudi 7 novembre, qui souligne l'importance de protéger les jeunes utilisateurs des dangers potentiels du monde numérique.
« C'est une mesure destinée aux mamans et aux papas. Les réseaux sociaux peuvent nuire considérablement aux enfants, et j'ai décidé d'y mettre un terme », a déclaré le dirigeant travailliste lors d'une conférence de presse. Bien qu'Albanese ait mentionné en septembre l'introduction d'une législation similaire, il y avait alors un flou concernant la limite d'âge précise, oscillant entre 14 et 16 ans.
La responsabilité de s'assurer que les utilisateurs respectent cet âge minimum incombera aux plateformes de réseaux sociaux et aux géants de la technologie, et non aux parents, a précisé M. Albanese. « La responsabilité ne sera pas sur les épaules des parents ou des jeunes. Il n'y aura pas de sanctions pour les utilisateurs », a-t-il ajouté.
Meta, la société mère d'Instagram et Facebook, a réagi en indiquant qu'elle se conformerait à toute limite d'âge que le gouvernement australien souhaiterait établir. Cela marque un tournant significatif dans la manière dont ces entreprises gèrent l'accès des jeunes à leurs services.
Des propositions antérieures visant à mettre en place une limite d'âge sur les réseaux sociaux avaient déjà reçu un soutien bipartisan en Australie. Le Premier ministre a annoncé que les nouvelles lois seront présentées aux dirigeants des États et territoires australiens cette semaine, avec un projet de soumission au Parlement prévu d'ici fin novembre.
En parallèle, les experts mettent en garde contre les risques croissants des réseaux sociaux sur la santé mentale et le bien-être des jeunes. Des études montrent une corrélation entre une utilisation excessive des plateformes et des problèmes tels que l'anxiété, la dépression et la cyberintimidation.
La décision de l'Australie pourrait inspirer d'autres pays à envisager des mesures similaires, alors que le débat sur la sécurité en ligne et la protection des jeunes continue d'évoluer. Restez connectés pour suivre cette situation qui pourrait faire école à travers le monde !