
« L’Annihilation du Haut Conseil de l’Évaluation : Un Soulagement pour la Recherche et l’Enseignement Supérieur »
2025-04-15
Auteur: Emma
Le Hcéres Supprimé : Un Rocher de Moins pour les Chercheurs
Dans une décision qui résonne comme une victoire pour de nombreux universitaires et chercheurs, les députés ont validé la suppression du Haut Conseil de l’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (Hcéres). Cette mesure s’inscrit dans le cadre d'un projet de loi visant à simplifier la vie économique, répondant ainsi à un appel fort d'une communauté académique en quête d’autonomie.
Une Évaluation à Deux Vitesses
L’évaluation dans le milieu universitaire se divise en deux volets : l’évaluation des enseignements et des travaux scientifiques, et l’évaluation des politiques publiques. Tandis que l'évaluation des travaux scientifiques s’appuie sur un régime de vérité, où la critique et la rigueur sont primordiales, l'évaluation des politiques publiques vise à assurer une transparence totale et à répondre aux attentes des citoyens.
Indépendance des Chercheurs : Une Nécessité
Pour garantir l’intégrité des recherches, il est essentiel que les universitaires soient indépendants des pressions politiques et économiques. Les laboratoires et formations doivent être évalués par des pairs en activité, selon des critères spécifiques à l’université et à la recherche, loin des influences externes.
Un Hcéres Trop Lié au Politique
Le Hcéres, par son interaction étroite avec le pouvoir exécutif, a souvent été perçu comme un outil de contrôle plutôt que d’évaluation. Cette dépendance politique a contribué à un affaiblissement du cadre scientifique, à l’échec des politiques d'insertion et à l’émergence d'un secteur privé de second choix.
Vers une Évaluation Réinventée?
La suppression du Hcéres peut être perçue comme une lueur d’espoir pour la recherche française. Le besoin d’une évaluation indépendante, menée par des experts impartiaux, pourrait enfin permettre aux politiques publiques d’évoluer en concordance avec les exigences et les réalités du terrain. Ce changement pourrait initier une nouvelle ère pour l'évaluation des politiques universitaires, intégrant ainsi une dimension plus démocratique et responsable.