L'AFP: Une Cible Privilégiée du KGB Révélée
2025-01-03
Auteur: Julie
L'AFP et son histoire
Au cœur de Paris, sur la Place de la Bourse, se dresse un bâtiment emblématique: le siège de l'Agence France-Presse (AFP). Depuis 1944, des générations de journalistes s'y sont succédé, diffusant des dépêches cruciales pour les médias à travers le monde. Aujourd'hui, l'AFP compte près de 2 000 employés, à l'échelle nationale et internationale.
Infiltrations soviétiques durant la guerre froide
Durant la guerre froide, l'AFP est devenue une cible privilégiée des services de renseignement soviétiques, en raison de son importance dans la diffusion de l'information. Selon des archives du KGB, mises à jour suite à la chute de l'URSS et révélées par le transfuge Vassili Mitrokhine, l'agence avait été infiltrée par six de ses journalistes, recrutés comme agents entre 1956 et 1982. Trois de ces noms ont été identifiés.
Francis Lara, un agent sous couverture
Parmi eux, Francis Lara, né le 3 août 1925 à Paris, a marqué l'histoire de l'AFP. Sa carrière, débutée en 1946, l'a mené des rédactions locales aux plus hautes responsabilités de l'agence, où il était à la fois directeur de l'information et adjoint du PDG en 1982. Son nom de code au KGB était « Sidor », un détail qui n'évoque que la pointe de l'iceberg des implications réelles d'agents sous couverture au sein de l'agence.
Une croisée des chemins pour l'information mondiale
L'AFP, avec son rôle central dans l'information mondiale, a toujours été à la croisée des chemins de l'histoire, attirant non seulement des journalistes, mais aussi des espions. Cette réalité souligne l'importance stratégique de l'information durant la guerre froide, où chaque nouvelle pouvait influencer l'opinion publique et les gouvernements. Qui d'autre parmi les journalistes a pu jouer ce double jeu et quelles autres découvertes inattendues ces archives du KGB pourraient-elles encore révéler sur cette période tumultueuse? Restez connectés pour plus de révélations!