
La Vengeance de Trump S'étend-elle en Europe ?
2025-08-30
Auteur: Michel
Trump et sa quête de revanche
Dans les récentes semaines qui précèdent les élections présidentielles américaines de 2024, Donald Trump martèle un message audacieux : justice et représailles. Lors de ses rassemblements, il promet de traquer "l'ennemi intérieur" et n'hésite pas à évoquer l'utilisation de l'armée contre ses opposants, réels ou perçus.
Avec des paroles telles que : "Les comportements malhonnêtes seront dénoncés et punis à des niveaux historiques", Trump semble déterminé à faire payer ceux qui lui ont résisté, non seulement aux États-Unis, mais potentiellement aussi en Europe.
Un climat de peur
Selon Sudha David-Wilp, analyste du German Marshall Fund, Trump déploie une intensité de représailles sans précédent. Après avoir purgé l'administration de ses supposés ennemis et attaqué l'intelligentsia, les médias et les institutions culturelles, la pression est palpable.
La semaine dernière, le FBI a même perquisitionné le domicile de John Bolton, ex-conseiller à la sécurité nationale, témoignant d'une atmosphère où opposer un avis pourrait devenir dangereux.
Des critiques sous la menace
Bolton, connu pour ses critiques acerbes contre Trump, n’a pas fléchi sous la pression et a récemment dénoncé la politique de Trump envers l'Ukraine. En réponse, Trump a explosé sur les réseaux sociaux, laissant planer la menace de représailles.
L'ancien gouverneur du New Jersey, Chris Christie, qui a également critiqué l'administration Trump, a découvert que la rancune de Trump est vivace. Ce dernier envisage sérieusement de rouvrir l'affaire du "Bridgegate", un scandale datant de son mandat.
Une liste de cibles grandissante
Les cibles de Trump ne se limitent pas aux États-Unis. Joe Biden, Kamala Harris et de nombreux démocrates sont sur la liste des "ennemis". Trump a également menacé des fonctionnaires européens, alimentant la spéculation d'une vendetta au-delà de l'Atlantique.
La Commission européenne se montre prudente, refusant de commenter, mais les répercussions des tensions se font sentir. L'administration Trump a d'ores et déjà imposé des sanctions contre des juges de la Cour pénale internationale, un acte qui montre son intention de s'attaquer à toute forme d'opposition.
Des conflits grandissants avec l'Europe
L'ambassadeur de Trump à Paris a provoqué une onde de choc en accusant le gouvernement français d'inaction face à l'antisémitisme. Après une éventuelle reconnaissance de la Palestine par la France, Trump a menacé de sanctions contre les Européens qui soutiendront des politiques qu'il considère hostiles.
Les conséquences d'une telle approche pourraient être catastrophiques, avec des sanctions affectant des individus en matière de visas ou de gel d'avoirs.
Le spectre de la rétorsion
Des figures clés de l'UE, comme l'ancienne commissaire Margrethe Vestager, pourraient faire les frais de la colère de Trump, notamment en raison de leurs positions contre les géants technologiques américains.
En somme, la menace d'une campagne de vengeance de Trump pourrait-elle traverser l'Atlantique ? Les tensions montent déjà, alors que ses anciens et actuels adversaires se préparent à une confrontation inévitable.