La tristesse du monde de la jet-set : Jocelyne Wildenstein, la "femme chat", nous quitte à 79 ans
2025-01-01
Auteur: Marie
Jocelyne Wildenstein, surnommée "la femme chat" pour son audacieuse transformation physique à travers des chirurgies esthétiques, est décédée ce mardi 31 décembre à Paris. La terrible nouvelle a été confirmée ce mercredi 1er janvier par son compagnon, Lloyd Klein, à l’AFP. À 79 ans, Jocelyne a quitté ce monde, victime d'une embolie pulmonaire survenue dans un palace parisien.
Cette icône controversée, qui avait acquis une notoriété mondiale notamment grâce aux médias et à sa présence sur les réseaux sociaux, comptait plus de 1,1 million d'abonnés sur Instagram. Sa quête de beauté, souvent qualifiée d'extravagante, avait alimenté d'innombrables rumeurs et spéculations, certains prétendant qu'elle avait dépensé plusieurs millions de dollars pour ressembler à un félin, un objectif dont elle n'avait jamais caché l’existence.
Jocelyne Wildenstein vivait entre New York et Miami. Elle avait récemment effectué plusieurs apparitions télévisées marquantes en France, où elle évoquait son divorce très médiatisé avec le galeriste Alec Wildenstein et les multiples opérations qui avaient profondément modifié son apparence. Dans une interview, elle a commenté avec ironie : "Mon (ex) mari a pensé que c'était une très bonne publicité à diffuser pendant le divorce."
Née le 7 septembre 1945 à Lausanne, en Suisse, Jocelyne Perisset avait fait son entrée dans le monde de la haute société new-yorkaise en épousant Alec Wildenstein, avec qui elle a eu deux enfants. Ce mariage, qui a duré près de 30 ans, se termina en 1998, mais elle a conservé le nom de Wildenstein, en dépit de la rupture.
Sa vie a été marquée par le glamour de la jet-set, mais aussi par la polémique. Son image réinventée et son style de vie extravagant continuaient d’alimenter l'engouement médiatique. Aujourd'hui, sa disparition laisse derrière elle un héritage de fascination et de questionnements sur l'identité et la beauté dans notre société contemporaine. La question reste : à quel prix cette quête de perfection est-elle réellement supportable?