La situation économique précaire de la Russie en pleine incertitude politique mondiale
2025-01-02
Auteur: Emma
Vladimir Poutine, dans un discours triomphaliste marquant le Nouvel An et le 25e anniversaire de son accession au pouvoir, a exprimé sa confiance quant à l'avenir de la Russie. "Nous sommes sûrs que tout ira bien, que nous irons de l'avant", a-t-il déclaré, tout en mettant en avant les récentes conquêtes militaires en Ukraine. Cependant, derrière cette façade optimiste se cache une réalité économique alarmante.
Malgré ses vœux d'optimisme, Poutine a omis de discuter les dangers de la stagflation qui guettent le pays. Lors d'une conférence de presse le 19 décembre 2024, il a reconnu que l'inflation dépassant les 9 % représente un "signal alarmant" et a admis que les sanctions internationales infligées à la Russie ont eu des effets tangibles. Cette inflation, qui est presque le double de l'objectif fixé par le Kremlin, a forcé la banque centrale à relever son taux directeur à 21 %, un niveau inouï depuis plus de deux décennies. En conséquence, les taux d'intérêt pratiqués par les banques commerciales approchent des 30 %.
Les crises économiques ne se limitent pas à une seule année. Les économistes prévoient une aggravation de cette tendance avec les potentiels retours de sanctions ou des politiques économiques restrictives, ce qui pourrait encore fragiliser le rouble déjà en chute libre depuis mars 2022.
Tout indique qu'une économie de guerre s'installe en Russie, marquée par une inflation galopante, des menaces de surchauffe, et une atmosphère d'incertitude. Pendant ce temps, la scène politique mondiale se prépare à un possible retour de Donald Trump à la Maison Blanche, qui pourrait remodeler les relations internationales et influencer de manière imprévisible le paysage économique russe.
Alors que le pays se prépare à affronter ces défis internes et externes, l'avenir de la Russie dans un contexte mondial en constante évolution reste incertain. Quels seront les impacts des politiques de Trump sur les sanctions et l'économie russe ? La réponse pourrait bien changer la donne.