Santé

La progression alarmante de l'épidémie de chikungunya à La Réunion : le préfet active le niveau 4 du plan Orsec

2025-03-14

Auteur: Michel

L'épidémie de chikungunya à La Réunion connaît une progression inquiétante. Au cours de la semaine du 24 février, près de 1 800 nouveaux cas ont été signalés, une augmentation significative par rapport aux 1 300 cas de la semaine précédente, qui coïncide notamment avec le passage du cyclone Garance.

En réponse à cette situation critique, le préfet Patrice Latron a annoncé le vendredi 14 mars le déclenchement du niveau 4 du dispositif Orsec, le dernier échelon avant la déclaration d'une "épidémie de masse".

Gérard Cotellon, directeur de l'Agence régionale de santé (ARS) de La Réunion, a souligné l'importance d'une mobilisation générale des acteurs publics pour faire face à cette crise. Il a confirmé que les efforts seraient concentrés sur la lutte anti-vectorielle, avec des opérations de traitement ciblées dans les zones les plus touchées.

Actuellement, les équipes de démoustication mettent en œuvre des stratégies de lutte en se concentrant sur les secteurs où les cas de chikungunya sont les plus élevés. Au cours des dernières semaines, une circulation virale a été notée dans les zones Ouest et Nord, notamment à Saint-Denis (74 cas), Saint-Leu (160 cas) et Saint-Paul (174 cas).

En parallèle, une campagne de vaccination gratuite devrait bientôt être lancée pour protéger la population contre cette maladie virale.

Gérard Cotellon a également appelé à une mobilisation de la communauté. "Il est essentiel que chacun prenne des mesures de précaution, comme utiliser des insecticides et dormir sous des moustiquaires. Chaque habitant doit être vigilant pour empêcher la formation de gîtes larvaires autour de chez eux," a-t-il déclaré.

Il est crucial que la population prenne conscience de l'ampleur de la situation et agisse en conséquence pour endiguer cette épidémie. Ne laissez pas le chikungunya s'installer, ensemble, protégeons-nous !