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La Norvège Se Tourne Vers les Frégates Britanniques : Un Coup Dur pour Naval Group

2025-08-31

Auteur: Jean

Une Décision Stratégique au Dépend du Français

Dans un tournant décisif pour sa défense maritime, la Norvège a choisi d'acquérir des frégates britanniques, infligeant un nouveau revers cinglant au français Naval Group. Ce dernier avait déjà subi un coup dur, étant récemment écarté d'un méga-contrat pour des sous-marins au Canada.

Annonces Importantes lors d'une Conférence de Presse

Le Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, a annoncé cette collaboration stratégique lors d'une conférence de presse à Oslo, soulignant la nécessité de renforcer les capacités militaires de son pays. Les frégates de Type 26, construites par BAE Systems, ont été sélectionnées pour leur performance et leur intégration historique avec la marine britannique.

Une Concurrence Féroce entre les Nations

Outre le Royaume-Uni, d'autres grands acteurs comme la France, l'Allemagne et les États-Unis étaient en lice pour fournir cinq ou six frégates, un contrat fort alléchant dépassant les 100 milliards de couronnes (environ 8,5 milliards d'euros). Les offres françaises de frégates de défense et d'intervention de Naval Group, bien que sérieusement considérées, n'ont pas réussi à faire pencher la balance.

Critiques et Controverses sur le Choix Britannique

Malgré leur choix, les modèles britanniques ont suscité des critiques en Norvège, principalement en raison de l'inclusion de composants israéliens. Cependant, pour Støre, l'étroite collaboration entre les marines norvégienne et britannique a joué un rôle primordial dans cette décision.

Un Défi Saisissant sur Fond de Tensions Régionales

Membre de l'OTAN, la Norvège partage une frontière maritime avec la Russie en mer de Barents, une région où Moscou maintient une flotte nord puissante. Ce partenariat avec le Royaume-Uni est vu comme une réponse stratégique face aux enjeux régionaux croissants.

Des Frégates Prêtes à Naviguer vers l'Avenir

Les frégates de Type 26, qui possèdent des capacités avancées de lutte contre les sous-marins, doivent rejoindre la marine norvégienne d'ici 2030. Ce choix, encore sujet à l'approbation du Parlement norvégien, représente un coup dur pour Naval Group, qui a déjà été mis sur la touche pour un projet de 12 sous-marins au Canada, laissant le champ libre à des concurrents tels que ThyssenKrupp Marine Systems et Hanwha Ocean.

Un Avenir Incertain pour Naval Group

Alors que les exportations françaises de matériel militaire connaissent un fort recul en 2023, la perte de ce contrat en Norvège pourrait bien sonner le glas des ambitions militaires du Naval Group sur la scène internationale.