« J'aimerais que nous puissions l'avoir comme président pendant vingt ans, mais je pense qu'il aura probablement terminé après ce mandat. » Dans une déclaration qui a fait grand bruit, la ministre américaine de la Justice, Pam Bondi, a minimisé la possibilité d'un troisième mandat pour Donald Trump lors d'une interview accordée à Fox News le dimanche 6 avril. Bien que l'ex-président républicain évoque régulièrement cette hypothèse, les enjeux juridiques et politiques qui en découlent sont complexes et souvent négligés.

En réponse à la question de l'intervieweuse, qui a rappelé que ce scénario nécessiterait une révision du 22e amendement de la Constitution, Pam Bondi a admis que « ce serait loin d'être évident ». Le 22e amendement, établi pour limiter les présidences à deux mandats, a été mis en place en réaction à la longévité de Franklin D. Roosevelt, le seul président américain à avoir servi plus de deux mandats, jusqu'à sa mort en 1945.

Le débat autour d'un éventuel troisième mandat soulève des questions cruciales sur les limites du pouvoir et le respect des traditions démocratiques, alors que certains partisans de Trump poursuivent leur rêve d'un retour à la Maison-Blanche. Avec les élections présidentielles de 2024 qui approchent, les articulations autour de cette question devraient s'intensifier, alimentant les spéculations et les tensions au sein du Parti républicain.