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La Lettonie Prend une Décision Controversée : Fin de l'Adhésion à la Convention d'Ottawa

2025-04-16

Auteur: Michel

La Lettonie se Retire de la Convention d'Ottawa

Dans un tournant audacieux, le Parlement letton a voté, le 16 avril, pour quitter la convention internationale qui interdit les mines antipersonnel. Cette décision fait suite à l'inquiétude croissante des pays voisins de la Russie, exacerbée par l'agression de Moscou contre l'Ukraine.

Une Protection Renforcée pour l'Avenir

Inara Murniece, présidente de la commission parlementaire des affaires étrangères, a exprimé que ce retrait "fournira à nos forces armées une marge de manœuvre face aux menaces militaires". Elle a précisé que cela permettrait d'utiliser tous les moyens nécessaires pour assurer la défense des citoyens.

Une Majorité au Parlement

La décision a été adoptée par une large majorité. Elle prendra effet six mois après notification officielle aux Nations Unies.

Un Isolement Croissant au sein de l'OTAN

La Norvège reste maintenant le seul pays de l'OTAN, frontalier de la Russie, à être toujours membre de la convention. En avril, Oslo a fermement refusé de se retirer, critiquant même la Finlande pour sa position.

L'Héritage de la Convention d'Ottawa

Depuis son adoption en 1997, la convention d'Ottawa, ratifiée par plus de 160 pays, vise à interdire l'utilisation, le stockage, la production et le transfert des mines antipersonnel. Cependant, des pays comme la Russie, les États-Unis et la Chine ne l'ont jamais signée.

L'Impact des Mines sur les Populations Civiles

Les mines antipersonnel, qui peuvent être déclenchées par le contact humain, provoquent des blessures mortelles et laissent des territoires dangereusement minés longtemps après les conflits. Ces armes sont conçues pour dissuader l'accès à certaines zones, rendant le retour des populations difficile.

Des Réactions Inquiétantes des Organisations Humanitaires

Cette décision a suscité des réactions vives. Le Comité international de la Croix-Rouge a décrit ce retrait comme un "danger pour la protection des civils en temps de guerre", soulignant que des nations qui se retirent de tels traités pourraient compromettre des décennies d'efforts pour éradiquer ces armes inhumaines.

Des Chiffres Alarmants en Baisse grâce à la Convention

Malgré ces préoccupations, les statistiques révèlent une baisse significative des décès et des blessures causés par les mines, de 25 000 en 1997 à environ 5 800 en 2023. Des millions de mines ont été détruites dans le monde, témoignant des avancées obtenues grâce aux efforts internationaux.