Les derniers préparatifs sont en cours et tout laisse à penser que le choc politique s'intensifie. Les quatre groupes parlementaires du Nouveau Front populaire avaient annoncé dès la nomination du nouveau Premier ministre qu'une motion de censure unie serait d'actualité. Désormais, le calendrier se précise. Lors d'une réunion en visioconférence jeudi dernier, les présidents des différents groupes ont convenu que la motion serait déposée à la fin de la semaine prochaine, juste après la déclaration de politique générale de Michel Barnier, attendue pour le mardi 1er octobre. Ainsi, le Parlement sera amené à se prononcer pour la première fois sur cette censure gouvernementale dès le début de la semaine suivante.

Une autre information cruciale à souligner : d'après les sources de LCP, confirmées par Le Figaro, la défense de la motion de censure se fera dans l’hémicycle par un membre du groupe Socialistes et apparentés. Cette décision répond aux attentes nombreuses des députés du Parti socialiste, y compris l'ancien président François Hollande, qui espèrent ainsi attirer le soutien des non-inscrits et potentiellement certains élus de la gauche macroniste ou du groupe Liot.

« Notre ambition est de rassembler le maximum de suffrages afin d’assurer la censure du gouvernement. Les socialistes sont en position optimale pour fédérer les voix », a précisé une source proche du PS. Les tensions au sein de l'Assemblée pourraient s'intensifier, avec un débat qui s'annonce déjà passionné ! N'oublions pas que cette démarche de la gauche ne vise pas seulement à faire tomber le gouvernement, mais aussi à galvaniser une opposition qui semble parfois divisée. Dans un contexte marqué par des enjeux sociaux cruciaux, une initiative de ce type inévitablement attise les passions. D'ores et déjà, l'attente monte autour de ce moment déterminant pour l'avenir politique de la France.