La grève des employés de l'Opéra de Paris, déclenchée en raison d'un « sous-effectif chronique », a pris fin grâce à un protocole d'accord signé entre les grévistes et la direction. L'annonce a été faite le mardi 24 décembre, confirmant que les spectacles, notamment *Rigoletto* et *Play*, pourront se dérouler comme prévu à l'Opéra Bastille et à l'Opéra Garnier.

Ce mouvement social avait été initié pour dénoncer le manque de personnel au sein de l'institution, provoquant une situation qualifiée de « services exsangues », a déclaré Régis Cochennec, représentant du syndicat Sud Spectacle. Les grévistes ont souligné que la politique de réduction de postes menaçait la qualité des spectacles et le bon fonctionnement de l'opéra, le mettant ainsi « à genoux ».

Des avancées importantes ont été obtenues, notamment l'engagement de pourvoir 50 postes vacants d'ici le 30 juin 2025, en plus d'une réduction de l'écart entre le plafond d'emploi imposé par le Parlement et le sous-plafond de l'institution. Actuellement, l'écart était de 25 postes, mais il sera réduit à 5.

En cas de surcharge de travail et d'importantes productions, la direction a également accepté de renforcer l'équipe avec un ajout de sept postes de CDD.

Un rendez-vous est prévu le 8 janvier avec le ministère de la Culture, l'autorité de tutelle, où les salariés envisagent de demander une augmentation du plafond d'emplois. Les personnels sont déterminés à garantir des conditions de travail adéquates pour maintenir la réputation prestigieuse de l'Opéra de Paris.

Cette grève illustre les défis persistants auxquels font face de nombreuses institutions culturelles en France, où la gestion des ressources humaines est cruciale pour assurer la pérennité et la qualité des productions artistiques. Il reste à voir comment ces changements affecteront l'avenir de l'Opéra de Paris et la satisfaction du personnel.