
La colère des viticulteurs face aux menaces de Trump : vers un cataclysme pour le champagne et le cognac ?
2025-03-20
Auteur: Julie
Une semaine après que le président américain Donald Trump ait menacé d'imposer des droits de douane de 200 % sur les vins et spiritueux européens, une mobilisation générale s'est déclenchée dans les vignobles français. De Cognac à Reims, en passant par le Bordelais, la Bourgogne et l'Alsace, viticulteurs et négociants se retrouvent sur le qui-vive. L'annonce de Trump, qui a relancé une guerre commerciale avec ses partenaires économiques depuis son retour à la Maison-Blanche, a suscité une onde de choc parmi les producteurs français.
L'ampleur des droits de douane envisagés a engendré un mélange d'incrédulité et de colère. Les viticulteurs étaient déjà conscients que leurs produits étaient dans le viseur de la Maison Blanche, mais la perspective d'un triplement des tarifs douaniers sur le marché américain, le principal débouché pour les vins et spiritueux français (22 % de leurs exportations), pourrait mener à une disparition catastrophique de ce marché vital.
En effet, face à la menace, la Fédération des Vins et Spiritueux de France a exprimé ses vives inquiétudes, dénonçant une telle décision comme un coup dur pour la filière. Avec un chiffre d'affaires dépassant les 3 milliards d'euros par an sur le marché américain, tout changement pourrait avoir des répercussions désastreuses pour des milliers de producteurs.
Pour ajouter à l'inquiétude, l'Union européenne a déjà réagi en annonçant des intentions de mettre en place des contre-mesures. Des discussions sont en cours au sein des instances européennes pour protéger les intérêts des viticulteurs, mais le temps presse. Le premier avril pourrait marquer un tournant décisif, et les viticulteurs espèrent que cette crise sera évitée grâce à des négociations diplomatiques.
Les amateurs de vin et de spiritueux français doivent maintenant rester vigilants. Les menaces de Trump pourraient avoir des conséquences bien plus étendues qu'on ne le pense, touchant non seulement les producteurs mais aussi toutes les entreprises et infrastructures qui dépendent de cette chaîne économique. La résistance des viticulteurs français face à cette tempête commerciale ne fait que commencer.